Toyota Yaris Hybride : une déclinaison SUV officialisée pour 2021
Publié le 21 janvier 2020 à 09h07 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Disponible avec ou sans transmission intégral, le petit crossover Toyota aura mission de concurrencer les Hyundai Kona Hybrid et Renault Captur E-Tech
MODÈLE À VENIR - Sept ans après l’introduction de la Yaris Hybride, Toyota s’apprête à présenter au salon de Genève sa version crossover. Le petit-frère du C-HR sera assemblé sur le site d’Onnaing Valenciennes, sera disponible dans une variante à 4 roues motrices et devrait être commercialisé début 2021.
Le leader mondial de la double motorisation a considérablement élargi son offre essence-électrique depuis 1997 et le lancement de la première génération de Prius : après la citadine Yaris, la compacte Corolla, la familiale Camry, le crossover compact C-HR et le SUV familial RAV4, le constructeur aux trois ellipses prépare l’arrivée d’un petit crossover dont la production sur le site nordiste d’Onnaing Valenciennes devrait débuter fin 2020, au côté de la Yaris.
Concurrent direct du Hyundai Kona Hybrid
Reposant sur la plateforme modulaire GA-B du groupe déjà étrennée par la quatrième génération de Yaris révélée l’automne dernier, ce nouveau modèle dont le nom, le design et les tarifs sont gardés secrets bénéficiera d’un investissement d’un montant de 100 millions d’euros afin d’adapter la chaîne d’assemblage de l’usine tricolore.
Le futur concurrent du Hyundai Kona Hybrid, des Renault Captur E-Tech et Nissan Juke - dont les versions hybrides rechargeables seront respectivement commercialisées en 2020 et 2021 - et du Peugeot e-2008 à chaîne de traction 100 % électrique reprendra logiquement le groupe motopropulseur de la nouvelle citadine. Soit un 3 cylindres 1,5 l essence associé à un bloc électrique, le tout développant une puissance cumulée de 114 ch.
Toyota Yaris Hybride : l’heure de la maturité pour la quatrième génération
Avec ou sans transmission intégrale
Tout comme sur la Yaris 4 proposée au Japon, le petit crossover pourra bénéficier en option d’une transmission intégrale baptisée i-AWD grâce à l’implantation d’un second électromoteur sur l’essieu arrière. L’ensemble restera piloté par une « boîte de vitesses » automatique - un train épicycloïdal en réalité - à variation continue de type CVT, contrairement au sud-coréen Kona qui embarque une véritable boîte à double embrayage.
Vraisemblablement présenté début mars au salon de Genève, le petit-frère des Toyota C-HR et RAV4 aura pour mission de remplacer le défunt Urban Cruiser - produit entre 2009 et 2014 - mais surtout d’augmenter les volumes de vente du constructeur nippon en Europe sur un segment encombré mais à croissance. Dans l’Hexagone, le futur modèle devrait logiquement renoncer aux blocs essence pour se concentrer sur les versions hybrides, à traction ou à rouage intégral.