Renault Clio e-Tech : la Toyota Yaris Hybride aura une concurrente en 2020

MODÈLE À VENIR - Dévoilée en début de semaine, la cinquième génération de la citadine évolue en profondeur tout en conservant sa silhouette. Dès l’an prochain, une version hybride fera son apparition au catalogue sous l’appellation e-Tech. Mettant un terme à l’hégémonie de Toyota sur le segment B des modèles essence-électrique.

Confirmée officiellement par le constructeur en amont des journées presse du dernier Mondial de l’Automobile de Paris, la version électrifiée de la Clio dont la mission sera de concurrencer la Toyota Yaris Hybride mais aussi de réduire les émissions moyennes de CO2 du modèle, sera commercialisée en 2020. La même année, la firme au Losange lancera les déclinaisons hybrides rechargeables de la compacte Mégane et du crossover Captur.

Boîte à 4 rapports sans embrayage

Basée sur la plateforme CMF-B, la nouvelle Clio à la silhouette quasi inchangée reçoit une calandre élargie, des phares full LED dotés d’une signature lumineuse en forme de crosse tandis que l’habitacle profondément modernisé accueille un combiné d’instrumentation numérique personnalisable ainsi qu’une grande tablette installée à la verticale sur la console centrale (de 9,3 à 10 pouces selon finitions).

Sous le capot, la Renault Clio e-Tech qui succèdera à l’éphémère Scénic Hybrid Assist qui n’a jamais réussi à séduire le marché, sera animée par une double motorisation essence-électrique associée à une innovante transmission sans embrayage.

Selon les dernières indiscrétions issues du constructeur de Boulogne-Billancourt, le groupe motopropulseur sera composé d’un bloc 4 cylindres 1,6 l essence atmosphérique à cycle Atkinson - un cycle massivement adopté par Toyota mais une première chez Renault -, d’un bloc électrique de traction, d’un alterno-démarreur ainsi qu’une boîte automatique à 4 rapports sans embrayage.

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Réduire consommation et émissions

Cette transmission au fonctionnement proche d’une boîte à double embrayage doit en théorie offrir un meilleur rendement à la chaîne de traction, y compris lors des phases de roulage en mode 100 % électrique. Mais contrairement au concept Renault Eolab de 2014 qui bénéficiait d’une motorisation hybride rechargeable, d’un bloc essence 3 cylindres et d’une boîte à 3 rapports, la Clio e-Tech sera alimentée par une petite batterie Lithium-Ion d’une capacité de 1,2 kWh.

Un accumulateur qui sera exclusivement rechargé par le dispositif de récupération d’énergie lors des phases de décélération et par l’alterno-démarreur qui développera une puissance d’une dizaine de kilowatts (kW). Un choix technologique destiné à réduire les consommations et émissions de la citadine, essentiellement dans un environnement urbain.

En attendant la version de pré-série et la confirmation officielle de ces spécifications techniques, Toyota continuera à jouer en solo sur le segment des citadines essence-électrique depuis le retrait en 2015 par Honda de la Jazz Hybrid en Europe.

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