Nissan LEAF 2019 : quelle batterie et quelle finition choisir ?

Commercialisée en France à partir de 36 400 euros (hors bonus), la berline compacte à motorisation électrique est disponible depuis peu en trois niveaux de finition et avec deux capacités de batteries offrant une autonomie WLTP respective de 270 et 385 km. Le point sur les équipements de série, les tarifs et les principales caractéristiques techniques.

Premier modèle « zéro émission » à passer la barre des 400 000 exemplaires commercialisés dans le monde, la Nissan LEAF a également été la voiture électrique la plus vendue sur le Vieux Continent en 2018. Alimentée par une batterie d’une capacité totale de 40 kWh, la berline compacte de seconde génération reçoit en ce printemps un accumulateur de plus grande taille (62 kWh) qui porte l’autonomie de 270 à 385 km selon le cycle mixte WLTP, proche des conditions réelles d’utilisation.

Autonomie WLTP de 270 ou 385 km

Réservée à plus de 3 000 unités sur le continent, la déclinaison « e+ » à autonomie étendue dont les premières livraisons sont attendues en juin prochain ouvre plus largement son catalogue, jusqu’à présent limité à la seule édition 3.ZERO.

Sous le capot, la LEAF e+ bénéficie d’une puissance batterie plus importante pour doper celle du bloc moteur qui développe désormais 160 kW / 215 ch pour un couple de 340 Nm. Soit 65 ch et 20 Nm de plus que celui qui anime la version équipée de la pile Lithium-Ion de 40 kWh.

Nissan LEAF : comment recharger la berline électrique ?

Au rayon des performances, la vitesse maximale reste limitée électroniquement à 144 km/h tandis que l’exercice du 0 à 100 km/h est réalisé en 7,9 secondes pour la petite batterie et en 7,3 secondes pour la plus grande.

Quant à la charge rapide au standard CHAdeMO (plus de 550 bornes en France), la nouvelle batterie de 62 kWh bénéficie d’un pic de puissance à 100 kW, contre 50 kW en crête pour la 40 kWh. De quoi, théoriquement, assurer un temps de charge similaire, soit 40 à 60 minutes. Reste à Nissan de mettre à jour l’infrastructure existante.

Trois finitions à partir de 36 400 euros

Si la LEAF 40 kWh est déclinée en trois finitions (Acenta, N-Connecta et Tekna) commercialisée à partir de 36 400 euros (hors bonus), celle alimentée par l’accumulateur de 62 kWh ne bénéficie que des deux derniers niveaux et est commercialisée à partir de 43 400 euros (hors bonus). Soit, à finition équivalente, un surcoût de 5 300 euros entre les deux versions.

Récemment modifiée, la dotation de série sur le niveau Acenta inclut la technologie e-Pedal, le système de navigation NissanConnect associé à l’écran tactile de 8 pouces et à la fonction navigation porte-à-porte (compatible Google Android Auto et Apple CarPlay), la caméra de recul, la pompe à chaleur, le régulateur de vitesse intelligent, les jantes alliage 16 pouces, la charge rapide CHAdeMO mais renonce au chargeur embarqué de 7 kW (charge limitée à 3 kW en courant alternatif).

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De série, le cœur de gamme N-Connecta reçoit (en plus des équipements présents sur l’Acenta) le système de vision 360 degrés, les jantes alliage 17 pouces ou encore le volant et les sièges (avant et arrière) chauffants. La finition haute Tekna y ajoute le dispositif de conduite assistée ProPILOT, le système audio BOSE à 7 haut-parleurs, la sellerie cuir, le frein de stationnement électrique ou encore les feux et antibrouillards avant à LED.

Esthétiquement, la variante e+ se distingue par un badge spécifique posé sur la malle arrière ainsi des baguettes de finition avant et arrière bleutées. Si la peinture métallisée est disponible entre 650 et 850 euros, les teintes bi-ton sont facturées 1 200 euros.

Des tarifs qui n’incluent pas le bonus « écologique » de 6 000 euros et une éventuelle prime à la conversion de 2 500 ou 5 000 euros (sous conditions).

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