Kia Niro : le crossover hybride disponible en France dès 2016

Premier SUV hybride du constructeur sud-coréen, le Kia Niro sera commercialisé dès le mois de juin 2016 en Europe. Dédié à la technologie hybride essence-électrique, le crossover affiche une puissance de 150 ch et sa consommation mixte devrait être inférieure à 4l/100 km.

L’hybride pour 2016, l’hybride rechargeable pour 2017

En Europe, un véhicule neuf vendu sur trois relève du segment des crossovers et autres SUV. Largement diésélisés, ces derniers offrent depuis peu des motorisations essence convaincantes et des groupes hybrides essence-électrique moins émetteurs en dioxydes d’azote que leurs homologues alimentés au gasoil. Après le Lexus NX 300h et le Toyota RAV4 Hybrid dont les premières livraisons interviendront début 2016, le segment des crossovers de taille moyenne accueillera dès l’automne 2016 un nouvel entrant « électrifié ». Intégralement destiné à accueillir des motorisations dites « alternatives » – hybride conventionnel en 2016 puis hybride rechargeable en 2017 –, le Kia Niro sera présenté dans sa version de série au prochain salon de Chicago (janvier 2016) avant de faire sa première européenne à Genève en mars.

Après la Kia Soul EV et la Kia Optima Plug-in Hybrid

Détenant 80 % du constructeur Kia, le groupe Hyundai Motor Group avait annoncé dès la fin 2014 son intention d’investir plus de 8 milliards d’euros dans le développement de 22 nouveaux véhicules à faibles émissions d’ici la fin de la décennie. Outre l’arrivée de la version électrique du crossover urbain Kia Soul EV à l’automne 2014 et le lancement d’une variante hybride rechargeable de la berline Kia Optima en septembre 2016, le sud-coréen commercialisera donc le Niro dès le mois de juin prochain dans l’Hexagone. Sur les premiers croquis communiqués par la firme, le crossover hybride reprend les codes stylistiques déjà à l’œuvre sur une partie de la gamme, dont le « Tiger Nose » sur la calandre avant et la poupe arrière largement inspirée du nouveau Kia Sportage.


Camouflés, les premiers prototypes viennent d'être testés par une poignée de journalistes sur le site sud-coréen de Namyang abritant l'essentiel de la Recherche & Développement du constructeur

Une puissance cumulée de 150 ch pour 4l/100 km

Dans l’habitacle, l’équipement est complet : écran tactile de 8 pouces, régulateur de vitesse adaptatif, chargement par induction des smartphones compatibles, 7 airbags, une banquette arrière rabattable 1/3 – 2/3, … Sous le capot, le Kia Niro est animé par un groupe motopropulseur hybride combinant un bloc essence 1,6l GDi à injection directe (puissance de 105 ch et couple maximal de 147 Nm) et un bloc électrique de 45 ch (170 Nm). Piloté par une boîte DCT à double embrayage et à 6 rapports, l’ensemble développe une puissance cumulée de 150 ch. Alimenté par une batterie à technologie Lithium-Polymère développant une capacité de 1,56 kWh, le moteur électrique permet de parcourir 1 à 2 km sur cette seule énergie (jusqu’à 30 km/h environ).

Premières livraisons attendues en France à l’autonome 2016

Si la batterie logée sous la plancher du coffre arrière ne peut être rechargée via une source d’énergie externe – le « plein » est uniquement réalisé via le dispositif de récupération d’énergie cinétique au freinage et via le moteur essence –, elle pourra l’être dès 2017 grâce une seconde variante hybride rechargeable. Doté d’une plus grande batterie, le Kia Niro Plug-in devrait afficher une autonomie électrique de 30 à 40 km environ (jusqu’à 120 ou 130 km/h). Pour l’instant, le crossover sud-coréen devra se contenter de trois modes de conduite (Eco, Confort et Sport) avant l’arrivée d’un mode EV forçant la conduite 100 % électrique. Côté consommation, le constructeur avance 4l/100 km en cycle mixte et 90 g de CO2/km. Produit exclusivement en Corée du Sud à partir du second semestre 2016, le Kia Niro devrait être disponible dès 28 000 euros.

ANTICIPER POUR MOINS CONSOMMER : pour optimiser la consommation du crossover hybride, les ingénieurs Kia l’ont doté du système Eco-DAS. Ce dernier anticipe la montée d’une côte en rechargeant la batterie afin que celle-ci puisse alimenter le bloc électrique assistant le thermique lors de la montée. Grâce aux données GPS, le dispositif anticipe également les virages et informe le conducteur qu’il doit décélérer pour profiter d’une régénération optimale de la batterie.

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