Grand Paris : jusqu’à 13 500 euros d’aides pour l’achat d’un véhicule électrique
Publié le 29 octobre 2018 à 15h00 | Mathieu PARAIN | 3 minutes
Particuliers et professionnels résidant l’une des 131 communes de la métropole du Grand Paris peuvent prétendre à une aide maximale de 5 000 euros pour l’achat d’une voiture ou d’un utilitaire léger, neuf ou d’occasion, à motorisation électrique ou hybride rechargeable. Une prime qui impose la mise à la casse d’un diesel âgé de plus de 17 ans.
Lancé il y a deux ans, à la veille de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris, le programme « Métropole roule propre ! » concerne l’achat d’un véhicule électrique, à hydrogène (pile à combustible), hybride rechargeable ou carburant au gaz naturel de ville (GNV), qu’il soit neuf ou d’occasion.
Cumulable avec le bonus et la prime à la conversion
Si vous disposez d’un véhicule diesel - particulier ou utilitaire - dont la première mise en circulation est antérieure au 1er janvier 2001 ou essence immatriculé avant le 1er janvier 1997, vous pouvez prétendre à une aide supplémentaire de 5 000 euros versée par la métropole du Grand Paris - un montant équivalent au dispositif mis en place par le département des Bouches-du-Rhône -, cumulable avec l’actuel bonus « écologique » de 6 000 euros et la prime à la conversion (2 500 euros) réservés aux seuls modèles 100 % électriques. Dans la limite de 25 % du prix d’achat.
Et si vous bénéficiez d’une exonération d’impôts sur le revenu, le véhicule diesel à mettre à la casse doit avoir été immatriculé pour la première fois avant le 1er janvier 2006.
Les deux-roues sont également concernés avec une mise à la casse d’un véhicule immatriculé avant le 1er janvier 2000.
Neuf ou occasion, achat ou location
Aux conditions restrictives, le dispositif s’adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels pour l’achat ou la location (LLD ou LOA), en neuf ou en occasion, d’une voiture particulière (VP), d’un véhicule utilitaire léger (VUL), d’un deux-roues, d’un trois-roues, d’un quadricycle - à l’image du Renault Twizy - et même d’un vélo à assistance électrique.
Seuls les véhicules à très faibles émissions polluantes dont le prix de vente public est inférieur à 50 000 euros - T.T.C. pour les particuliers et H.T. pour les entreprises - peuvent bénéficier du dispositif, excluant de fait les modèles hybrides rechargeables et électriques haut de gamme ainsi que les véhicules à hydrogène, à l’exception du Renault Kangoo Z.E. à prolongateur d’autonomie hydrogène commercialisé par la PME Iséroise Symbio. Le SUV Hyundai NEXO et la berline Toyota Mirai dotés d’une pile à combustible sont facturés plus de 70 000 euros.
En 2024, le Grand Paris interdira définitivement les véhicules diesel
Principaux modèles concernés
Modèles |
Motorisation |
Prix de vente public (à partir de) |
Prix après aides |
BMW i3 |
Électrique |
39 950 euros |
26 450 euros |
BMW 225xe Active Tourer |
Hybride rechargeable |
40 000 euros |
35 000 euros |
Kia e-Niro |
Électrique |
38 500 euros |
25 000 euros |
Hyundai IONIQ Plug-in Hybrid |
Hybride rechargeable |
36 850 euros |
31 850 euros |
Hyundai Kona Electric |
Électrique |
38 400 euros |
24 900 euros |
Mini Countryman SE ALL4 |
Hybride rechargeable |
39 800 euros |
34 800 euros |
Mitsubishi Outlander PHEV |
Hybride rechargeable |
36 410 euros |
31 410 euros |
Nissan LEAF |
Électrique |
35 400 euros |
21 900 euros |
Nissan e-NV2000 |
Électrique |
36 000 euros |
22 500 euros |
Renault Kangoo Z.E. |
Électrique |
35 220 euros |
21 720 euros |
Renault ZOE |
Électrique |
32 100 euros |
18 600 euros |
Smart Fortwo EQ |
Électrique |
23 250 euros |
9 750 euros |
Toyota Prius Plug-in Hybrid |
Hybride rechargeable |
39 300 euros |
34 300 euros |
Volkswagen e-Golf |
Électrique |
40 040 euros |
26 540 euros |