En 2024, le Grand Paris interdira définitivement les véhicules diesel
Publié le 24 octobre 2018 à 15h00 | La rédaction | 2 minutes
Dans seulement 5 ans, le périmètre situé à l’intérieur de l’A86 interdira son accès aux véhicules diesel, quel que soit leur âge
En 2024, le Grand Paris tournera définitivement le dos à la motorisation diesel, qu’elle anime une voiture particulière ou un véhicule utilitaire. 5 ans pour anticiper les restrictions de circulation dont le calendrier sera calqué sur celui de la Ville de Paris. À l’horizon 2030, les véhicules essence seront à leur tour bannis de la métropole.
Si vous habitez la région Ile-de-France et que vous vous rendez régulièrement en voiture à l’intérieur du périmètre de l’autoroute A86, il est temps de renoncer au diesel lors d’un prochain renouvellement. Pressentie depuis plusieurs mois, la décision de calquer le calendrier d’interdiction de la motorisation diesel sur celui de la Ville de Paris a été officialisé par la métropole du Grand Paris.
Paris : après le diesel, la capitale veut interdire les véhicules essence
2024 pour les diesel, 2030 pour les essence
Le processus de restriction de circulation se fera par étapes :
- depuis le 1er juillet 2017, les véhicules diesel dotés d’une vignette CRIT’Air 5 (de 1997 à 2001) sont interdits à Paris en semaine, de 8h à 20h, et seront interdits du Grand Paris à compter de janvier 2019
- dès juillet 2019, les diesel CRIT’Air 4 (1er janvier 2001 au 31 décembre 2005) seront à leur tour interdits à Paris, puis à compter de janvier 2021 sur le Grand Paris
- en 2022, les diesel CRIT’Air 3 seront à leur tour concernés par les deux zones avant une interdiction de tous les véhicules alimentés au gasoil au 1er janvier 2024
Six ans plus tard, ce sont les modèles essence qui seront bannis par les deux collectivités. Soit 10 ans d'avance sur la première propositionémise il y a seulement quelques mois. Une mesure restrictive justifiée par Patrick Ollier, le Président de la métropole, par « l’urgence sanitaire et climatique ». Et pour la faire respecter, l’exécutif annonce déjà des contrôles aléatoires assurés par les polices municipales et surtout le déploiement de caméras de vidéosurveillance.