Toyota Mirai : la berline à hydrogène commercialisée en France
Publié le 13 octobre 2018 à 17h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Toyota lance enfin sa berline électrique équipée d’une pile à combustible sur le marché français
Écoulée à près de 7 000 exemplaires dans le monde, la Toyota Mirai est officiellement commercialisée en France à un tarif de 78 900 euros, hors bonus « écologique ». Si la berline électrique dopée à l’hydrogène fait toujours figure de référence sur ce micromarché, elle est désormais devancée par le Hyundai NEXO, plus moderne et mieux équipé.
Près de quatre ans après le lancement fin 2014 au Japon puis à l’été 2015 aux États-Unis suivi par une poignée de pays européens parmi lesquels le Royaume-Uni, le Danemark, l’Allemagne ou encore la Belgique - où est installé le siège de Toyota Motor Europe -, la berline compacte Mirai ou « avenir » en japonais arrive officiellement au catalogue de la filiale française.
Autonomie de 500 km
Officiellement, car plusieurs exemplaires ont déjà rejoint l’an passé la flotte du service de taxis parisiens HYPE. Facturée 78 900 euros, la Mirai bénéficie du bonus « écologique » de 6 000 euros et offre une autonomie d’environ 500 km grâce à 5 kg de dihydrogène (H2) gazeux stockés sous haute pression (700 bars) dans deux réservoirs renforcés de fibres de carbone installés sous la banquette arrière et derrière l’assise.
Considérée à tort comme la première voiture à hydrogène de série - Hyundai lui a grillé la politesse en 2013 avec son ix35/Tucson FCEV -, la berline aux trois ellipses embarque une pile à combustible qui, en mélangeant le H2 au dioxygène (02) présent dans l’air extérieur produit de l’énergie qui alimente un moteur électrique de 154 ch (335 Nm). Une cavalerie qui lui autorise une vitesse maximale de 178 km/h et un 0 à 100 km/h exécuté en 9,6 secondes. Le tout pour un plein sur l’une des rares stations françaises réalisé en moins de 5 minutes.
Toyota Mirai : essai de la première voiture à hydrogène (+ photos)
Plus chère et moins habitable que le NEXO
Second modèle électrique équipé d’une pile à combustible dans l’Hexagone, la Mirai devra concurrencer le nouveau Hyundai NEXO sur un micromarché de flottes et de partenaires institutionnels.
En attendant une seconde génération pour 2020 à un tarif plus accessible - Toyota évoque une technologie au prix d’une hybride actuelle à l’horizon 2020 -, la berline est plus chère que le SUV sud-coréen (72 000 euros, hors bonus), moins bien équipée - pas de dispositif de conduite semi-autonome - et surtout, n’offre pas sa polyvalence (stricte 4 places et volume du coffre limité à 361 litres).