Véhicules hybrides : bientôt taxés au Royaume-Uni
Publié le 10 juillet 2015 à 15h37 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
Voiture hybride la plus vendue en France, la Toyota Yaris sera soumise à une taxe de circulation à compter du 1er avril 2017 au Royaume-Uni
Jusqu’à présent exonérés de toute taxe de circulation, les propriétaires britanniques de voitures hybrides devront payer chaque année 194 euros. Une mesure qui entrera en vigueur au mois d’avril 2017 et qui touchera également les véhicules les plus polluants. Une opportunité pour le marché de la voiture électrique ?
Fin de l’exonération de la taxe de circulation
Le Royaume-Uni est l’un des pays européens les plus volontaristes en matière de développement du marché des véhicules à faibles émissions : bornes de recharge rapide installées sur les aires d’autoroute du nord au sud, aides à l’achat généreuses et installation de Wallbox résidentielles à moindre coût, … Et pourtant, le Ministre de l’Economie du pays vient d’annoncer son intention de réformer la taxe de circulation. Son objectif : supprimer l’exonération dont profitaient jusqu’à présent les propriétaires de véhicules hybrides et augmenter la taxe dédiée aux véhicules à très fortes émissions.
Une Nissan LEAF électrique branchée sur une borne de recharge rapide déployée sur une aire d'autoroute britannique
Une taxe annuelle de la 2e à la 6e année du véhicule
A compter du mois d’avril 2017, les propriétaires de Toyota Prius ou de Volkswagen Jetta Hybrid devront chaque année payer une taxe de 140 £, soit 194 euros au cours actuel. Concernant les heureux propriétaires de véhicules à fortes cylindrées, ces derniers devront s’acquitter d’une taxe annuelle pouvant grimper jusqu’à 2 000 £ (soit 2 772 euros). Cette taxe sera à verser de la 2e à la 6e année suivant la première mise en circulation du véhicule. Elle ne s’appliquera pas rétroactivement aux véhicules déjà immatriculés, seuls les véhicules neufs étant concernés.
Une taxe destinée à rénover les infrastructures
L’annonce du Ministre Osborne fait craindre aux partisans des véhicules à faibles émissions de voir leurs ventes chuter avec la disparition de l’exonération de cette taxe. Au 1er avril 2017, seuls les véhicules à très faibles émissions polluantes – voitures électriques et hybrides rechargeables – profiteront de cette mesure destinée à doper leurs immatriculations dans le pays. Les recettes de cette taxe alimenteront un nouveau fonds dédié à la rénovation des infrastructures du pays. En France, le bonus « écologique » concernant un modèle 100 % électrique se monte à 6 300 euros et celui d’un modèle hybride rechargeable grimpe à 4 000 euros.