Toyota Corolla : 5 choses à savoir sur la compacte hybride
Publié le 14 février 2019 à 17h00 | Fabrice SPATH | 4 minutes
NOUVEAUTÉ - Neuf ans après le lancement de la déclinaison essence-électrique de la première génération de la berline compacte Auris, Toyota la remplace par l’appellation Corolla. Décliné en trois carrosseries, le modèle est exclusivement proposé avec deux chaînes de traction hybride de 122 et 180 ch.
1. L’Auris cède la place à la Corolla
Dans le cadre de la stratégie d’élargissement et d’homogénéisation de son catalogue mondial de modèles hybrides, le constructeur japonais a décidé de mettre un terme à la carrière de l’européenne Auris née en 2006 pour reprendre l’appellation Corolla sur le très disputé segment des berlines compactes.
Assemblée pour le continent sur le site britannique de Burnaston (Derbyshire), la douzième génération du modèle commercialisé à plus de 46 millions d’exemplaires sur la planète depuis 1966 rejoint les concessions. Décliné en trois carrosseries - 5 portes, break Touring Sports et tricorps 4 portes -, le millésime 2019 ne sera disponible en France qu’avec deux motorisations hybrides.
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2. Deux niveaux de puissance
Sous le capot, le leader mondial de la double motorisation essence-électrique a définitivement abandonné les blocs diesel et essence. Outre le groupe déjà étrenné par la Prius et le C-HR composé d’un 4 cylindres atmosphérique essence 1,8 l (98 ch) et d’un moteur électrique de 53 kW / 72 ch développant une puissance cumulée de 122 ch, la compacte adopte un groupe plus puissant.
Toujours associé à une transmission à variation continue (CVT), le 4 cylindres de 2.0 l développe 153 ch et est associé à un bloc électrique de 80 kW / 108 ch pour une puissance totale de 180 ch. Au rayon des performances, le premier groupe permet d’exécuter le 0 à 100 km/h en 10,9 secondes, le second en 7,9 secondes.
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3. Le seul break hybride du marché
Comme son prédécesseur, la Corolla sera le seul break essence-électrique du marché. Si les segments supérieurs ont ou auront droit à une coûteuse chaîne de traction hybride rechargeable - à l’image des Volvo V60 et V90 ainsi que des futures BMW 530e Touring et Mercedes Classe E Break -, la version Touring Sports de la Toyota restera sans équivalent.
Long de 4,65 mètres (soit 28 cm de plus que la berline) et doté d’un empattement de 2,70 mètres (+ 4 cm), la déclinaison break dispose d’un volume de coffre qui oscille entre 581 et 1 606 litres, contre 361 à 1 024 litres pour la 5 portes. Le tout pour un poids supérieur de 55 kg et un surcoût de 1 000 euros.
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4. Tarifs compétitifs et fiscalité douce
Avec des consommations mixtes WLTP inférieures à 3,7 l/100 km et des émissions de CO2 inférieures à 85 g (norme Euro 6D temporaires), et ce quelle que soit la carrosserie ou la motorisation, la nouvelle Corolla est exonérée de tout malus « écologique » mais aussi de taxe sur les véhicules de société (TVS) pour une durée de deux ans.
Garantit 3 ans ou 100 000 km, le modèle est commercialisé en France à partir de 26 650 euros en finition d’accès Dynamique à la riche dotation de série (+ 1 000 euros pour le break) et culmine à 34 450 euros pour un Touring Sports en finition haute Collection équipé du moteur de 180 ch.
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5. L’hybride qui se charge tout seul
Réponse pragmatique aux restrictions de circulation grandissantes mises en place par les principales métropoles européennes, l’hybride classique avec sa petite batterie Lithium-Ion (122 ch) ou Nickel Hydrure métallique Ni-MH (180 ch) qui est essentiellement rechargée via le dispositif d’énergie cinétique au freinage est victime de la communication de son constructeur qui n’hésite pas à mettre en avant la simplicité d’utilisation de sa technologie.
Une campagne décriée par les promoteurs de la voiture électrique qui, malgré les deux études indépendantes menées pour le compte de Toyota, pointent du doigt un discours qu’ils jugent simpliste voire trompeur. En milieu urbain, la firme aux trois ellipses a tout de même réussi à démontrer que sa Prius roule en moyenne 70 % du temps en électrique.