Suède : les véhicules diesel et essence y seront bannis en 2030
Publié le 23 janvier 2019 à 15h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
La Suède rejoint les rares pays qui ont acté en Europe la fin des véhicules diesel et essence. En 2030, aucune nouvelle voiture neuve à motorisation thermique ne pourra plus être commercialisée dans le pays.
Si la France et le Royaume-Uni ont décidé d’interdire en 2040 la commercialisation des véhicules neufs à motorisations thermiques, privilégiant la mise en place de restrictions de circulation comme à Londres ou à Paris, la Scandinavie fait figure d’élève modèle en Europe.
La vente de véhicules neufs interdite
Après la Norvège qui a avancé à 2025 cette échéance - facilitée par des ventes électrifiées qui représentent la moitié des mises à la route - et le Danemark dont le gouvernement a récemment entériné une interdiction en 2030, c’est au tour de la Suède d’adopter un calendrier similaire.
Une mesure annoncée par le Premier ministre Stefan Löfven qui devra aider la Suède à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par l’accord de Paris sur le climat (COP21).
Selon l’association Greenpeace, ce royaume qui compte quelque 10 millions d’habitants rejoint les 10 pays à avoir fixé un calendrier de sortie des véhicules thermiques, parmi lesquels l’Irlande, les Pays-Bas et l’Islande.
Pollution : la Suède veut à son tour bannir les vieux diesels
Mouvement de fond européen
D’autres pays comme l’Espagne et l’Autriche travaillent sur le sujet, tandis que l’Allemagne est prise en étau entre le respect de ses engagements de réduction des émissions de CO2 et les destructions d’emplois que pourraient engendrer une telle mesure si elle n’est pas accompagnée.
Parmi les récentes propositions de la plateforme allemande pour la mobilité électrique figure en bonne place l’instauration de quotas de vente en faveur des modèles électriques et hybrides rechargeables. De 25 % en 2025, la part de ces véhicules électrifiés dans les ventes des constructeurs devront représenter 50 % en 2030. Une proposition vertement critiquée par la filière automobile.
Mathieu PARAIN
Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.
