I.D. ROOMZZ : Volkswagen révèle son second SUV électrique en Chine
Publié le 15 avril 2019 à 07h03 | Fabrice SPATH | 3 minutes
CONCEPT - Deux ans après avoir révélé le concept I.D. CROZZ au salon de Shanghai, Volkswagen présente sur ce même événement son second SUV électrique. Dévoilée en amont de l’événement, l’étude dont la version de série sera prioritairement destinée au marché chinois en 2021 offre une autonomie WLTP de 450 km et est dotée d’une transmission intégrale.
Et de six ! Alors que le constructeur ouvrira le 8 mai prochain le carnet des pré-réservations de sa berline compacte I.D. - remplaçante de la e-Golf qui ne sera pas renouvelée -, la famille dédiée à la mobilité électrique s’agrandit progressivement.
Après la compacte I.D. dont les premières livraisons interviendront au premier trimestre 2020, le SUV familial I.D. CROZZ (fin 2020), le monospace/utilitaire I.D. BUZZ (2022), la berline familiale I.D. VIZZION (2022) et le Buggy présenté il y a un mois au salon de Genève, la plateforme modulaire MEB accueille l’I.D. ROOMZZ.
Un SUV électrique pour la Chine
Révélé en première mondiale lors d’un événement organisé en amont du salon automobile de Shanghai (du 18 au 25 avril), le concept rompt avec le style de l’actuelle gamme de SUV traditionnels en reprenant de nombreux éléments esthétiques introduits par son grand frère.
Avec son profil de coupé, sa poupe très verticale et sa signature lumineuse IQ Light intégrant des phares Matrix LED dont la fonction majeure est d’éclairer intelligemment la route en fonction de la circulation, le concept répond aux nouveaux standards créés spécifiquement par Volkswagen pour sa gamme « zéro émission ».
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Parmi les éléments qui le différencie de l’étude I.D. CROZZ renouvelée en septembre 2017 au salon de Francfort : des caméras qui remplacent les traditionnels rétroviseurs extérieurs et la possibilité de personnaliser la signature lumineuse arrière via son smartphone.
Habitabilité généreuse et autonomie de 450 km
Si l’I.D. ROOMZZ se distingue du premier SUV électrique par quatre portes coulissantes et électriques - qui ne devraient vraisemblablement pas survivre à l’étape de la production, ne serait-ce que pour des raisons de poids - sans montant central, son habitacle peut accueillir quatre passagers dans un véritable salon roulant.
Inclinables et pouvant pivoter à 25° lorsque le mode I.D. Pilot est activé - un dispositif de conduite semi-autonome de niveau 4 (sur une échelle de 5) -, les assises de l’étude seront remplacées sur la version de série par une configuration plus traditionnelle qui pourra accueillir jusqu’à 7 passagers. Doté d’un écran de 5,8 pouces, le volant se rétracte lorsque le mode autonome est enclenché.
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Avec sa console centrale en verre « flottante », ses commandes tactiles et son habitabilité digne du segment supérieur, le crossover exploite à plein l’architecture électrique où le moteur thermique disparaît au profit de deux blocs électriques délivrant respectivement 75 kW (train avant) et 150 kW (train arrière) et assurant une transmission intégrale (sans arbre mécanique).
L’ensemble développe une puissance cumulée de 225 kW / 306 ch et est alimenté par une batterie Lithium-Ion d’une capacité totale de 82 kWh installée dans le plancher, garant d’un centre de gravité bas. Une énergie embarquée qui, selon la firme de Wolfsburg, offrira une autonomie de 450 km selon le cycle mixte WLTP proche des conditions réelles d’utilisation.