Hyundai IONIQ Electric : restylage et nouvelle autonomie de 300 km
Publié le 04 mai 2019 à 11h27 | Fabrice SPATH | 3 minutes
PHOTOS - Commercialisée à l’été 2016, la berline compacte à motorisation électrique a droit à un restylage de mi-carrière incluant une nouvelle batterie d’une capacité de 38,3 kWh. Lancée l’automne prochain, la nouvelle Hyundai IONIQ Electric offrira une autonomie WLTP de 294 km sur une seule charge.
Lancée il y a trois ans en Europe, au même moment que la version hybride - l’hybride rechargeable suivra un an plus tard -, la déclinaison 100 % électrique de la berline compacte bénéficie elle aussi d’un restylage de mi-carrière, quelques mois seulement après l’annonce faite le constructeur au sujet des variantes essence-électrique.
Nouvelle batterie de 38,3 kWh
Contraints par le manque d’espace faute de plateforme dédiée à l’électrique, les ingénieurs sud-coréens ont dû se résoudre à limiter la capacité de la nouvelle batterie Lithium-Ion Polymères à 38,3 kWh.
Et contrairement au crossover Hyundai Kona Electric et à son cousin Kia e-Niro qui embarquent un accumulateur de 39,2 kWh dans leurs versions d’accès, la nouvelle IONIQ ne bénéficiera pas d’une batterie de grande capacité (64 kWh).
La compacte du pays du « matin calme » devra donc se contenter d’une autonomie de 294 km sur le cycle mixte WLTP, proche des conditions réelles d’utilisation. Contre 28 kWh et seulement 280 km d’autonomie selon l’ancien et très irréaliste cycle NEDC pour l’actuelle mouture.
PHOTOS - Hyundai IONIQ : restylage précoce des versions hybrides
Léger restylage pour la calandre et l’habitacle
Sous le capot, le bloc moteur gagne 16 ch à 100 kW / 136 tandis que le couple maxi reste identique (295 Nm). Le chargeur embarqué devient légèrement plus puissant, passant de 6,6 kW à 7,2 kW. Autre nouveauté : le dispositif de charge rapide au standard CCS (prise Combo 2) est désormais compatible avec une puissance de 100 kW (0 à 80 % en 54 minutes).
Des évolutions techniques qui vont de pair avec une calandre avant, des optiques, des parechocs ou encore des feux diurnes à LED légèrement redessinés. Dans l’habitacle où seule la console centrale dépourvue de levier de vitesses permet de distinguer une version électrique d’une variante hybride, la planche de bord accueille en option un écran de plus grande taille (10,25 pouces).
Amélioré, le système d’infodivertissement - compatible Google Android Auto et Apple CarPlay - est combiné à une instrumentation 100 % numérique située derrière le volant et au système télématique BlueLink qui permet notamment, via une application mobile, de pré-conditionner l’habitacle (chauffage/climatisation) ou de déclencher la charge à distance.
ESSAI VIDEO – Hyundai Kona Electric : prends garde à toi, Renault ZOE !
Lancement à l’automne 2019
Pour agrémenter l’ensemble, un nouveau pack d'aides à la conduite fait son apparition de série, comprenant notamment le freinage d'urgence autonome avec détection des piétons et des cyclistes, un capteur d'attention du conducteur, l’aide au maintien dans la voie ou encore les feux de route adaptatifs.
Commercialisée dans les prochains mois à un tarif d’environ 35 000 euros (hors bonus de 6 000 euros), la Hyundai IONIQ Electric pourrait devenir une sérieuse concurrente à la Nissan LEAF si les approvisionnements en batteries des lignes de production et les contingents réservés à chaque continent ne venaient pas freiner sa carrière mondiale.