Toyota iQ EV : pas de commercialisation
Publié le 24 septembre 2012 à 23h53 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Pas de commercialisation pour l'iQ EV ; seules quelques administrations au Japon et aux Etats-Unis pourront en faire l'acquisition
Objet d’un article sur notre site daté du 17 septembre 2012, la présentation de la version électrique de série de la citadine iQ devait marquer le lancement en Europe pour le constructeur nippon du premier modèle 100% électrique. Un communiqué de presse a « douché » les espoirs de ceux qui souhaitaient la réserver au Mondial …
Promesse à moitié tenue
Toyota avait promis de présenter la version définitive de l’iQ EV au prochain Mondial de Paris, qui ouvrira ses portes au public samedi prochain. Et ce sera chose faite ! En revanche, le premier constructeur mondial s’est fendu d’un communiqué de presse en ce début de matinée expliquant que ce véhicule ne serait finalement pas commercialisé, la commande concernant une centaine de modèles promis à des administrations et des entreprises au Japon et aux Etats-Unis sera toutefois honorée.
Un véhicule qui ne correspond pas aux attentes
Selon le constructeur, les caractéristiques actuelles des véhicules électriques ne correspondent pas aux attentes des consommateurs en matière de mobilité. Le manque d’infrastructure de recharge, l’autonomie des véhicules ainsi que le temps de recharge sont quelques-unes des raisons évoquées par Toyota pour justifier son choix. Pourtant, la citadine iQ électrique « mort-née » disposait d’atouts certains pour séduire une cible d’urbains. L’électrification de la version thermique n’avait pas non plus nécessité de grands investissements en Recherche et Développement. Nous ne disposerons donc pas sous nos latitudes d’une Toyota 100 % électrique. Aux Etats-Unis, la Californie a la sienne, un RAV4 EV développé en partenariat avec Tesla (dont Daimler est actionnaire) et que le constructeur nippon compte écouler à 2600 unités sur 3 ans.
1 million d’hybrides par an
Toyota, toujours dans les annonces autour des voitures propres, a dévoilé son ambitieux plan de développement de véhicules hybrides incluant Lexus, sa marque premium, une stratégie à contre-pied de celle engagée par l’alliance Renault Nissan qui mise exclusivement sur le véhicule électrique. D’ici à 2015, le constructeur souhaite présenter 21 modèles hybrides, 7 portant sur des renouvellements de véhicules existants, 14 sur de vraies nouveautés. Alors que Toyota et Lexus ont commercialisé l’an dernier 620 000 véhicules hybrides, le groupe prévoir sur la période 2013-2015 d’atteindre 1 million d’unités par an. Le groupe ne proposant que des hybrides essences (contrairement au français PSA Peugeot Citroën et ses hybrides diesels), la pénétration de ses modèles sera plus forte aux Etats-Unis, où le marché est faiblement « diéselisé ».
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