Toyota RAV4 Plug-in Hybrid : 5 choses à savoir sur le SUV hybride rechargeable
Publié le 24 janvier 2020 à 17h08 | Fabrice SPATH | 3 minutes
Commercialisée en France à l’été 2020, la variante hybride rechargeable du Toyota RAV4 offrira une autonomie WLTP de 65 km
Second modèle hybride rechargeable après la Prius, le Toyota RAV4 Plug-in Hybrid sera commercialisé en France au troisième trimestre 2020. Au programme : une puissance totale de 306 ch, une autonomie électrique de 65 km, une transmission intégrale et une exonération totale de la TVS.
1. Une puissance totale de 306 ch
Présentée en novembre dernier au salon de Los Angeles, la déclinaison hybride rechargeable du RAV4 est animée par le même 4 cylindres 2,5 l essence à cycle Atkinson que la version hybride classique du SUV familial commercialisé en 2016. Associé à deux blocs électriques, l’ensemble développe une puissance cumulée de 245 kW / 306 ch. Une cavalerie qui permet au modèle d’avaler le 0 à 100 km/h en 6,2 secondes et le place second au tableau des modèles Toyota les plus puissants, juste derrière la Supra.
2. Une autonomie électrique de 65 km
Second modèle à batterie rechargeable après la Prius Plug-in Hybrid lancée en 2012, le RAV4 embarque un accumulateur de grande capacité (17,8 kWh) offrant une autonomie en mode « zéro émission » de 65 km sur le cycle mixte WLTP, proche des conditions réelles d’utilisation. Implantée dans le plancher du véhicule, la pile Lithium-Ion garantie 10 ans ou 240 000 km abaisse le centre de gravité du RAV4 et ne nuit pas au volume du coffre, équivalent à la version « full hybride ». La vitesse maxi en mode électrique est limitée à 135 km/h.
3. Une traction intégrale électrique
Combinés au bloc essence, deux électromoteurs installés sur l’essieu avant et arrière assurent au RAV4 une transmission intégrale « électrique », sans arbre mécanique reliant les deux trains. Une traction intégrale électronique (i-AWD) à la demande identique à celle déployée sur le RAV4 hybride conventionnel. Le système minimise le sous-virage et améliore la stabilité de la direction. Et lorsque le mode « Trail » est activé, l’électronique freine la roue qui patine et envoie le couple à celle disposant de la meilleure adhérence.
4. Une fiscalité attractive
Si Toyota n’a pas encore révélé la grille tarifaire de son modèle, le leader mondial de la double motorisation qui ambitionne de commercialiser 90 % de son offre avec des chaînes de traction électrifiées en Europe d’ici 2025 a tout de même précisé ses émissions de CO2. Sur le cycle mixte WLTP, les émissions sont contenues à 32 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, de quoi assurer aux professionnels une exonération totale et à vie de la taxe sur les véhicules de société (TVS).
Toyota RAV4 Hybride : l’essence-électrique, seul maître à bord
5. Une concurrence renouvelée
Disponible dans les concessions de l’Hexagone au troisième trimestre 2020, le RAV4 Plug-in Hybrid n’a pas encore livré toutes ses caractéristiques techniques, notamment en ce qui concerne la puissance du chargeur embarqué et les temps de charge. À sa sortie, le modèle aux trois ellipses devra affronter les Peugeot 3008 Hybrid4, Opel Grandland X Hybrid4, Citroën C5 Aircross Hybrid positionnés sur le segment inférieur et, surtout, l’indétrônable Mitsubishi Outlander PHEV, numéro 1 des ventes en Europe et doté d’un dispositif de charge rapide (30 minutes) au standard CHAdeMO.