Toyota : en 2025, 90 % de ses ventes en Europe seront électrifiées
Publié le 23 janvier 2020 à 07h20 | Fabrice SPATH | 2 minutes
D’ici 5 ans, l’hybride représentera 70 % des ventes de Toyota en Europe, l’hybride rechargeable 10 % et l’électrique (à batterie et à hydrogène) 10 %
LE CHIFFRE DU JOUR - Toyota vient de révéler sa stratégie d’électrification pour le continent européen. Si la voiture hybride est appelée à dominer les ventes à faibles émissions du constructeur, l’électrique, l’hybride rechargeable et, dans une moindre mesure l’hydrogène, devraient représenter 20 % de ses ventes en 2025.
Le constructeur, qui a définitivement tourné le dos au diesel en France sur ses modèles dédiés aux particuliers, s’apprête à faire de même sur l’essence. Une stratégie destinée à vendre un nombre croissant de véhicules hybrides - en 2019, plus de la moitié de ses immatriculations en Europe portaient sur la double motorisation - et à réduire encore la moyenne de ses émissions de CO2.
Champion européen des émissions
Alors que nombre de constructeurs électrifient à marche forcée leurs gammes pour tenter de réduire leurs émissions - en espérant échapper aux lourdes sanctions financières prévues par la Commission -, Toyota veut porter la part des modèles à faibles émissions à environ 90 % de ses ventes européennes (la zone Europe inclut la Russie et la Turquie) en 2025.
D’ici cinq ans, la firme de Nagoya ambitionne ainsi de voir l’hybride représenter 70 % de ses immatriculations, l’hybride rechargeable 10 % et l’électrique (à batterie et à hydrogène) 10 %. Pour atteindre son objectif, le groupe va introduire ou renouveler 40 modèles et augmenter le volume de vente à 1,4 million d’unités par an d’ici 2025 (contre 1,09 million en 2019).
Comment Toyota compte rattraper son retard sur l'électrique
Segment B : 30 % des volumes en 2025
Outre le renouvellement de la Yaris présentée l’automne dernier, la marque aux ellipses entrelacées travaille au développement d’un crossover urbain, futur concurrent direct du Hyundai Kona Hybrid, qui reprendra la chaîne de traction essence-électrique de la citadine et sera assemblé au côté de celle-ci sur le site tricolore d’Onnaing Valencienne dans lequel Toyota a déjà investi 1,5 milliard d’euros depuis son ouverture et emploie 4 500 salariés.
Les deux modèles du segment B devraient à eux seuls représenter 30 % du volume de vente du constructeur sur le continent. Parallèlement, l’entreprise commercialisera ses deux premiers véhicules électriques à batteries que sont les crossovers compacts Lexus UX 300e (2020) et Toyota C-HR Electric (2021). Deux nouveautés qui initieront le plan électrique de Toyota dont la plateforme modulaire e-TNGA accueillera 6 modèles.