"Scandale Takata" : 14 000 Tesla Model S au rappel en Chine

En parallèle de son annonce concernant la réduction de ses effectifs, Tesla est contraint de rappeler pas moins de 14 000 exemplaires de sa berline électrique haut de gamme dans l’ex Empire du Milieu. En cause : des airbags défectueux.

Alors que la troisième Gigafactory sort progressivement de terre dans la région de Shanghai, le constructeur américain est contraint de rappeler plusieurs milliers de Model S en Chine.

Seule la Chine concernée

Ni la batterie, ni le groupe motopropulseur - à l’image du million de Toyota hybrides rappelées l’an passé - sont concernés par cet événement. Après les constructeurs traditionnels qui ont dû rappeler plusieurs millions de véhicules ces dernières années, c’est au tour du californien d’être touché par le « scandale Takata ».

Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’un rappel mondial de pièces de la part de l’équipementier Takata, mis en liquidation en 2017 à la suite des révélations sur les décès liés aux défaillances de ses produits.

En raison d'un agent chimique utilisé par l’ancien fournisseur nippon, le nitrate d'ammonium, les coussins de sécurité du siège passager avant peuvent se dégrader et exploser de façon dangereuse, avec projections de fragments, a-t-elle souligné, précisant que Tesla va les remplacer.

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Rappels volontaires

Les 14 123 Model S incriminées ont été produites entre février 2014 et décembre 2016, a indiqué l’association chinoise de régulation du marché.

Ces dernières années, la firme de Palo Alto a notamment rappelé des Model S et X assemblés entre 2012 et 2013. En cause : une possible défaillance du frein de stationnement liée à un défaut de fabrication d’une pièce produite par un équipementier. Aucun incident concernant cette défaillance n’a été rapporté.