Royaume-Uni : bientôt des plaques vertes pour les voitures électriques

Publié le 23 octobre 2019 à 18h36 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Afin de faciliter la mise en œuvre du stationnement gratuit ou de l’accès des voies de bus par les véhicules électriques, le Royaume-Uni souhaite créer des plaques d’immatriculation de couleur verte

Pour promouvoir la voiture électrique dans le pays et faciliter la mise en place d’avantages à l’usage par les autorités locales, le gouvernement britannique souhaite créer une plaque d’immatriculation spécifique. Une consultation officielle vient d’être lancée sur le sujet.


Plus d’un an après avoir émis l’idée d’une création de plaques d’immatriculation spécifique pour les véhicules à très faibles émissions polluantes - un dispositif déjà à l’œuvre en Norvège, dans les provinces de l’Ontario et du Québec au Canada ou encore en Chine et en Californie -, le gouvernement britannique lance une consultation officielle sur le sujet.

 

Promouvoir la voiture électrique

Essentiellement destinées à faciliter la mise en place par les autorités locales de mesures dont la mission est d’encourager d’achat de véhicules électriques - à l’image de l’accès des voies de bus ou le stationnement gratuit sur la voie publique -, ces Green Plates (plaques vertes) doivent également offrir une meilleure visibilité et perception de la mobilité électrique auprès des autres usagers de la route.

Selon le gouvernement, cette annonce marque « une autre étape importante dans le cadre de la stratégie Road to Zero, financée à hauteur de 1,5 milliard de livres sterling. En faisant mieux connaître ces véhicules et les avantages qu’ils apportent à leurs conducteurs et à notre environnement, nous allons dynamiser la révolution zéro émission », a ainsi déclaré le ministre des Transports, Grant Shapps.

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Un projet accueilli avec prudence

Envisagé un temps par Ségolène Royal, alors ministre de l’Écologie sous la présidence de François Hollande, le projet est accueilli avec scepticisme par les actuels propriétaires de voitures électriques, estimant que les avantages à l’usage liés à cette plaque pourraient provoquer une certaine forme de ressenti chez les autres automobilistes.

Autre critique formulée : l’accès aux voies de bus pourraient être la source de tensions entre machinistes et automobilistes de modèles à batteries, comme cela a été le cas en Norvège.

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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