Nouveau Ford Kuga : 5 choses à savoir sur les versions hybrides
Publié le 25 avril 2019 à 15h12 | Fabrice SPATH | 4 minutes
PHOTOS - Pour sa troisième génération commercialisée début 2020, le SUV compact renonce au style carré de l’actuelle mouture et gagne de nombreuses aides à la conduite. Tout en devenant le premier modèle à bénéficier en Europe de trois motorisations hybrides. Explications.
1. Trois versions hybrides diesel et essence
Véritable déclinaison SUV de la nouvelle Focus - contrairement à sa version surélevée baptisée Active -, le Ford Kuga tient une place de choix dans la stratégie d’électrification du constructeur américain sur le Vieux Continent. Présentée début avril, la troisième génération bénéficiera de trois déclinaisons hybrides : Mild Hybrid (diesel), hybride classique et hybride rechargeable (essence-électrique).
Objectif : faire progresser les ventes qui, en 2018, ont plafonné à quelque 153 000 unités (source : JATO Dynamics). Et rejoindre les leaders et principaux concurrents du segment que sont les Peugeot 3008 (202 000) et Volkswagen Tiguan (252 000). Deux modèles qui bénéficieront également d’une version hybride rechargeable (HYBRID4 pour le français, GTE pour l’allemand).
2. Plus long, plus large mais pas plus habitable
Pour atteindre ses objectifs, le constructeur à l’ovale bleu renonce au design carré de l’actuelle version - inspiré du cousin américain Escape - et gagne en qualité perçue. Basé sur la nouvelle plateforme C2 déjà étrennée par la Focus dont il hérite les motorisations diesel et essence, le nouveau Kuga gagne 9 cm en longueur (à 4,62 m) et 4 cm en largeur (à 1,88 m).
En comparaison, les 3008 Tiguan sont plus courts, avec respectivement 4,45 m et 4,49 m. Plus bas de 2 cm (à 1,66 m), le SUV compact bénéficie d’un allégement d’environ 90 kg et d’une réduction de 3 à 5 % de la traînée aérodynamique. Le coffre offre quant à lui un volume de 456 litres et gagne 67 litres lorsque la banquette arrière coulissante est avancée.
3. Mild Hybrid et Plug-in Hybrid au lancement
Suivant la configuration et le niveau de finition, le millésime 2020 accueille une instrumentation numérique, un grand écran tactile central et de nombreuses assistances à la conduite parmi lesquelles la correction de trajectoire si une collision est jugée imminente avec un véhicule en approche dans un angle mort ou encore le maintien dans la voie couplé au régulateur de vitesse adaptatif.
Au lancement, le Kuga bénéficiera d’une hybridation légère et d’une variante hybride rechargeable (Plug-in Hybrid). Baptisée EcoBlue Hybrid, la première associe un 4 cylindres 2.0 l diesel de 150 ch à un alternodémarreur alimenté en énergie par un réseau électrique secondaire en 48 volts relié à une petite batterie Lithium-Ion rechargée par le dispositif de récupération d’énergie cinétique au freinage.
4. Autonomie électrique : 0 ou 50 km
Si cette première déclinaison électrifiée maintient les niveaux d’émissions et de consommations à des niveaux assez proches d’une version diesel équivalente - 5,0 l / 100 km et 132 g de CO2 / km selon le cycle WLTP - et n’offre aucune autonomie en mode « zéro émission », elle profite surtout à l’agrément de conduite grâce au couple délivré quasi-immédiatement par l’alternodémarreur. Une technologie qui sera reprise sur la citadine Fiesta et la compacte Focus.
Plus sobre mais aussi plus onéreuse (aucun tarif n’a été révélé à ce jour), la version hybride rechargeable (Plug-in Hybrid) embarque un 4 cylindres 2,5 l à cycle Atkinson, un cycle généralisé sur les modèles hybrides de Toyota. Un bloc essence auquel les ingénieurs ont greffé un moteur électrique (puissance inconnue) alimenté par une batterie Lithium-Ion d’une capacité de 14,4 kWh rechargeable sur une source d’énergie externe (borne de recharge ou prise de courant domestique). Le tout pour une puissance cumulée de 225 ch.
5. L’essence-électrique au second semestre 2020
Résultat : alors que les émissions de la version Mild Hybrid exposeront le nouveau Kuga au malus « écologique », celles de la variante Plug-in Hybrid (1,2 l / 100 km pour 29 g de CO2 / km WLTP) permettront aux futurs propriétaires d’accéder à une exonération totale de la taxe sur les véhicules de société (TVS, professionnels) et aux centres-villes des grandes métropoles qui seront progressivement interdits aux diesel, même récents.
Dépourvue de transmission intégrale, l’offre électrifiée du Kuga bénéficiera d’une troisième déclinaison qui sera commercialisée au deuxième semestre 2020. Reprenant à l’identique le groupe propulseur de la Plug-in, la version hybride classique renoncera à la batterie de grande capacité pour un accumulateur de petite taille non rechargeable sur une source externe (5,6 l et 130 g). Reste à savoir le type de transmission retenue (double embrayage ou type CVT à variation continue).