Automobile : la voiture électrique fait des étincelles en mars
Publié le 11 avril 2016 à 10h45 | Jean-Christophe LEFEVRE | 3 minutes
Pour la première fois de leur histoire hexagonale, les voitures électriques particulières (VP) ont atteint les 1,2 % de part de marché
Dans un marché en hausse de 7,1 % pour le mois de mars (VP et VUL), les immatriculations de voitures électriques confirment leur progression depuis le début de l’année 2016. Elles ont ainsi franchi pour la première fois au premier trimestre de cette année la barre de 1% des immatriculations avec 6 022 unités neuves mises sur les routes de l’Hexagone (1,17 %), soit plus du double constaté pendant la même période de 2015.
Nouveau record pour la Renault ZOE
En mars, les ventes de voitures électriques (VP) atteignent un niveau record de 2 740 immatriculations contre 1 900 en février. Elles représentent 1,3 % des immatriculations totales, en hausse de 0,2 point par rapport au mois précédent. Sur le premier trimestre 2016, cette part est multipliée par deux par rapport au même trimestre de 2015 et atteint 1,2 %.
Les véhicules utilitaires légers (VUL) électriques atteignent 515 immatriculations pour leur part contre 454 au mois précédent soit 1,3 % des immatriculations totales. Sur le premier trimestre 2016, cette part progresse de 0,2 point par rapport au même trimestre de 2015 et atteint 1,3 %.
Renault, avec sa ZOE, règne toujours sur plus de la moitié du marché de l’électrique avec un score de 3 287 immatriculations au 1er trimestre 2016. Elle est suivie comme en 2015 par le bestseller mondial, sa cousine Nissan LEAF (1 182 exemplaires). Les ventes sont ensuite plus parcimonieuses avec 260 Audi A3 e-tron (hybride rechargeable), une belle performance pour la compacte premium, tout comme la Tesla Model S et ses 207 mises à la route en trois mois. Citons aussi la Citroën e-Méhari essayée ici-même dont les 52 immatriculations sur le mois de mars correspondent au stock des concessionnaires.
Hybrides non rechargeables à la peine
Un bémol toutefois pour les immatriculations des hybrides non rechargeables qui fléchissent pour la deuxième fois ce mois de mars avec - 0,6 % à 4 598 immatriculations, (2,2 % de part de marché) après février (- 0,5 %). Le recul des ventes de voitures hybrides est lié à la nette diminution du bonus alloué aux hybrides essence et à sa suppression pour les hybrides diesel, à partir du 1er janvier 2016.
De leur côté, les ventes d’hybrides rechargeables atteignent toutefois un niveau record de 960 immatriculations en mars 2016, soit une part de 0,5 % des immatriculations totales (+ 0,1 point) mais elles ne permettent pas de compenser la forte baisse des hybrides non rechargeables.
2016 : le TOP 5 des voitures électriques en France
ET LE DIESEL ? De leur côté, les mises à la route par énergie montrent un changement majeur dans les choix des clients, particuliers comme entreprises, avec le recul mois après mois de la part du diesel qui ne représente plus que 52,2 % du marché contre 57,2 % l’année dernière et encore 63,9 % en 2014.