Dacia : cure hybride pour ses prochains Sandero et Logan
Publié le 20 mars 2019 à 20h57 | Fabrice SPATH | 2 minutes
MODÈLE À VENIR - Confirmée au salon de Genève par le groupe Renault, l’électrification de la gamme Dacia démarrera d’ici deux ans sur les Logan et Sandero. Il s’agira a priori de la version hybride issue de la nouvelle Clio dont les deux modèles reprendront la plateforme.
Depuis plusieurs années, les rumeurs concernant l’électrification de la gamme « low cost » de la marque roumaine de Renault vont bon train, entre un crossover Duster à motorisation électrique et un prototype hybride rechargeable développé par l’équipementier allemand ZF.
Technologie hybride E-Tech
Au dernier salon de Genève qui a fermé ses portes dimanche, la firme au Losange a révélé au grand public la cinquième génération de sa citadine Clio. Une nouvelle mouture basée sur la plateforme modulaire CMF-B qui accueillera dès l’an prochain une version hybride essence-électrique baptisée E-Tech.
Une base technique et une chaîne de traction dont les prochains Sandero et Logan bénéficieront, à en croire Marc Suss, le responsable de la gamme « Entry » du constructeur de Boulogne-Billancourt qui s’est confié à nos confrères de Challenges.
Les deux modèles « reprendront cette plateforme dans une version moins chère », a priori dès 2020. Suivra en 2021 le renouvellement du monospace Lodgy et de l’utilitaire léger Dokker (également décliné dans une version ludospace).
Renault : pionnier sur l’électrique, suiveur sur l’hybride
Pas de Dacia électrique dans l’immédiat
La nouvelle plateforme permettra à la fois de « se conformer aux futures réglementations de 2022 » en matière de sécurité et offrira également « une possibilité d’électrification. Pour répondre aux réglementations européennes sur le CO2, il faudra prendre des décisions sur des Dacia électrifiées », poursuit M. Suss.
De modèle 100 % électrique en revanche, il n’en est pas question. Si Dacia observe avec attention l’évolution du marché et pourra à terme profiter des avancées du leader Renault dans le domaine, le surcoût est « trop important pour nous : une Dacia électrique à 27 000 euros (hors bonus « écologique ») n’aurait pas de sens. »