Citroën DS3 BlueHDI : éligible au bonus de 150 euros

Publié le 24 mai 2014 à 07h25 | Fabrice SPATH | 4 minutes

79g de CO2/km parcouru : la Citroën DS3 2015 équipée du bloc diesel BlueHDI de 100 ch ne bénéficie que d’un petit bonus de 150 euros, vs 1 650 euros minimum pour la Toyota Yaris HSD hybride dont les émissions de CO2 sont équivalentes

La Citroën DS3 millésime 2015 profite d’un léger restylage et de 2 nouveaux moteurs diesel baptisés BlueHDI. La version la moins puissante (100 ch) répond aux normes antipollution EURO 6 et n’émettra que 79 grammes de CO2 par km parcouru. Ce qui rend la nouvelle DS3 éligible à un bonus « écologique » gouvernemental de 150 euros et place la citadine chic au niveau d’une Toyota Yaris HSD hybride.

 

Hybride, électrique ou amélioration de l’existant ?

Pour abaisser les consommations et les émissions moyennes, les constructeurs automobiles disposent d’une large palette de solutions : améliorer les motorisations existantes – notamment via le dowzising, c’est-à-dire la réduction de la cylindrée et l’ajout d’un turbocompresseur –, électrifier ou hybrider un modèle existant (exemples : Volkswagen e-Golf et Jetta Hybrid), créer de nouveaux modèles électriques ou hybrides intégrant dès leur conception les contraintes liées à ces types de propulsion (exemples : Renault ZOE ou Toyota Prius), … En lançant la technologie HYbrid4 inaugurée sur le SUV 3008, le groupe PSA Peugeot Citroën a fait le choix de l’hybride diesel-électrique à traction intégrale non permanente. A cette hybridation – 4 modèles intègrent actuellement la technologie –, PSA a fait de l’amélioration de ses moteurs diesels son cheval de bataille.

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Les seules modifications esthétitiques de la Citroën DS3 millésime 2015 se concentrent principalement sur les optiques avant qui intègrent 3 projecteurs à diodes et 1 projecteur au xénon. Bilan : une réduction de la consommation d'énergie de 35 % en feux de croisement et 75 % en feux de route
 

Deux blocs diesels BlueHDI de 100 et 120 ch

En intégrant les nouvelles motorisations diesel BlueHDI, la Citroën DS3 rejoint les véhicules qui satisfont aux exigences de la norme européenne Euro 6 dont l’entrée en vigueur pour les nouveaux modèles est fixée au 1er septembre 2014. Concernant les véhicules sortis d’usine, la norme ne s’appliquera qu’à compter du 1er septembre 2015. Les diesels BlueHDI remplacent la génération e-HDI de 90 et 115 ch et promettent moins de consommation et, surtout, moins d’émissions de CO2 et de NOx (oxydes d’azote). Disponible en deux versions – puissance de 100 et 120 ch –, le 4 cylindres 1,6l BlueHDI émet respectivement 79 et 94 g de CO2/km. Une performance qui rend la Citroën DS3 éligible au bonus « écologique » de 150 euros.

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La Toyota Yaris HSD hybride bénéficie d'un bonus écologique de 1 650 euros minimum, alors même que la Citroën DS3 équipée du bloc diesel BuelHDI de 100 ch émet le même taux de CO2 (79 grammes par km parcouru)
 

Un bonus « écologique » de 150 euros

Une performance qui positionne la nouvelle DS3 au niveau de la citadine hybride Toyota Yaris HSD qui, elle aussi, n’émet que 79 grammes de CO2. Dotée d’une double motorisation hybride associant un bloc 3 cylindres 1,3l essence à un bloc électrique alimenté par une petite batterie installée sous le plancher du coffre arrière, la Yaris développe elle aussi une puissance cumulée de 100 ch. Mais, contrairement à la DS3, la Yaris hybride profite d’un bonus minimum de 1 650 euros (lire notre dossier Voitures hybrides et électriques : les aides à l’achat 2014). Un bonus exclusivement réservé aux modèles hybrides, alors même que les émissions de CO2 de la DS3 sont équivalentes. Evidemment, on ne peut que se féliciter des bons résultats obtenus par le groupe français en matière de dépollution des motorisations. Mais, à l’heure où le gouvernement souhaite limiter les ventes de véhicules diesel jugés trop émetteurs en particules polluantes, il devient indispensable de réformer le barème du bonus-malus dont le calcul repose exclusivement sur les émissions de CO2.

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Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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