Autopartage : Car2go déploie 400 Smart électriques à Paris

Publié le 15 janvier 2019 à 13h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes

Annoncée l’automne dernier, l’arrivée du service d’autopartage Car2Go à Paris se concrétise aujourd’hui avec le déploiement par étapes de 400 Smart à motorisation électrique.


Après l’arrêt du service Autolib’ (Bolloré) en juillet 2018, les services de voitures électriques en autopartage Moovin’Paris (Ada et Renault) et Free2Move (PSA Group) lancés l’automne suivant viennent d’être renforcés par l’arrivée d’un troisième opérateur.

 

Autonomie réelle de 130 km

Pionnier de la location en libre-service avec une flotte 14 000 véhicules et 3,6 millions de clients à travers le monde, la filiale du groupe Daimler qui est appelée à fusionner avec son concurrent DriveNow (BMW) va mettre à disposition des Parisiens quelque 400 Smart Fortwo EQ.

Assemblée sur le site lorrain de Hambach - qui accueillera la production du second véhicule électrique de Mercedes-Benz en 2020 -, la petite puce biplace offre une autonomie réelle d’environ 130 km en milieu urbain. Soit nettement moins que les citadines ZOE (400 km) déployées par Renault, mais équivalente aux prestations délivrées par les Citroën C-Zero et Peugeot iON du service Free2Move.

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Crédit de 3 euros en cas de recharge

Accessible sans abonnement dans Paris intra-muros via une application mobile, le service sans station fixe (free-floating) est facturé entre 24 et 34 cents d’euros la minute, en fonction de la demande. Soit au moins 5 cents de moins que les services concurrents.

Et pour les utilisateurs qui se donneront la peine de stationner et de brancher le véhicule sur l’une des 1 000 bornes de recharge réactivée par la Ville de Paris en décembre, Car2go créditera leur compte d’un bonus de 3 euros (si le niveau de charge est inférieure à 60 %). Un système gagnant-gagnant destiné à assurer une meilleure rotation de la flotte.

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Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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