Arctic Race : première course cycliste à faire appel à des véhicules électriques
Publié le 22 août 2019 à 08h40 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
La septième édition de la course cycliste Norway Arctic Race a fait appel à 46 voitures électriques pour transporter les directeurs de course et les équipes
La septième édition de la course cycliste Norway Arctic Race qui s’est déroulée il y a quelques jours dans les îles Lofoten est la première compétition du genre à faire appel à des voitures électriques pour transporter les directeurs de course et les équipes. D’ici trois ans, l’ambition des organisateurs est d’électrifier la totalité de la flotte, soit 120 véhicules.
Lors de la septième édition de la course cycliste masculine sur route Arctic Race qui s’est tenue du 15 au 18 août dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège, le vainqueur Alexey Lutsenko de l’équipe Astana a parcouru les quatre étapes et les 687 km de l’épreuve en 14h 59mn 27s. Une seconde seulement devant le français Warren Barguil de l’équipe Arkéa-Samsic.
46 Hyundai Kona et IONIQ Electric
Cette année, la course qui fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2019 a aussi été l’occasion pour l’organisateur Amaury Sport Organisation (ASO) de s’associer au sud-coréen Hyundai afin d’électrifier une part de la flotte des 120 véhicules qui transportent habituellement directeurs de course et équipes.
En plus d’un prototype Tuscon à motorisation hybride rechargeable présenté pour la première fois en 2015 au salon de Genève et d’une berline compacte IONIQ Plug-in Hybrid, Hyundai a fourni 46 Kona et IONIQ Electric offrant 200 à plus de 450 km d’autonomie en conditions réelles d’utilisation.
ESSAI VIDEO – Hyundai Kona Electric : prends garde à toi, Renault ZOE !
Bornes de recharge rapide et énergie renouvelable
Afin de recharger les batteries des véhicules dans une zone à faible densité de population où les infrastructures de charge sont quasi inexistantes, ASO a démarché les énergéticiens de la région. Résultat : les compagnies Nordkraft, Lofotkraft, Hålogaland Kraft, Vesterålskraft et Trollfjordhar se sont associées pour financer des bornes de recharge rapide.
Alimentées par une électricité d’origine renouvelable, ces stations mobiles et temporaires devront à terme devenir permanentes pour permettre à la mobilité électrique de trouver aussi sa place dans cette région et non pas seulement à Oslo.
D’ici trois ans, l’ambition des organisateurs est d’électrifier la totalité des 120 véhicules qui accompagnent la course dans une région particulièrement touchée par le phénomène de réchauffement climatique. En Italie, le Giro fait déjà appel à des modèles hybrides tandis que le Tour de France souhaite en faire de même d’ici 2021.