Taxis électriques : jusqu’à 100 000 dollars d’aides en Uruguay
Publié le 01 septembre 2015 à 17h49 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Des berlines compactes électriques Nissan LEAF dans les rues de Mexico, la capitale du Mexique
Le gouvernement uruguayen offre jusqu’à 100 000 dollars aux chauffeurs de taxis souhaitant troquer leurs véhicules thermiques contre des véhicules électriques. Subvention, exemption de taxe à l’importation et aide à l’installation d’une borne de recharge font partie de la dotation.
Réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles
Fin 2015, la République orientale de l’Uruguay produira 90 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables (éolien, biomasse et hydroélectricité). Une énergie verte produite localement qui permettra à ce petit pays d’Amérique latine (3,4 millions d’habitants) de réduire ses importations de carburants fossiles. Dans la même logique d’indépendance énergétique, plusieurs taxis électriques sont testés dans la capitale Montevideo depuis février dernier. Comme à Bruxelles (Belgique), c’est le constructeur chinois BYD qui a été sélectionné pour mener à bien cette expérimentation et convaincre les chauffeurs de taxis de passer à la voiture électrique. Le gouvernement ambitionne de voir circuler à court terme 50 berlines BYD e6 100 % électriques dans la capitale où se concentrent 60 % des 5 000 taxis du pays.
Circulant déjà en Europe, les berlines électriques e6 du chinois BYD offrent jusqu'à 250 km d'autonomie
En France, Paris offre jusqu’à 13 600 euros d’aides
Pour accélérer l’adoption de modèles électriques par les chauffeurs de taxis, les pouvoirs publics ont décidé d’offrir l’équivalent de 100 000 dollars (soit 88 900 euros au cours actuel) sous forme de subvention (60 000 dollars au titre de la licence), d’exemption de taxe automobile à l’importation et d’aide à l’installation d’une borne de recharge (à hauteur de 5 000 dollars). En France, il n’existe aucune aide dédiée à l’échelle nationale. Seule la Ville de Paris offre aux taxis jusqu’à 13 600 euros de subvention pour l’achat d’un véhicule 100 % électrique, 8 000 euros pour un modèle hybride rechargeable. D’ici 2020, les sociétés de taxis, VTC et loueurs courte durée devront intégrer à leur flotte au moins 10 % de véhicules dont la batterie est rechargeable sur une source d’énergie externe (borne de recharge ou prise de courant domestique).