Toyota Prius : Ford et Hyundai préparent la concurrence (+ photos)
Publié le 25 août 2014 à 14h18 | Fabrice SPATH | 3 minutes
Leader dans le domaine de la voiture électrique propulsée à l’hydrogène, Hyundai travaille également sur un modèle hybride
Vendue à plus de 3,5 millions d’unités depuis son lancement au Japon en 1997, la Toyota Prius symbolise l’avènement de la voiture hybride sur nos routes. Pour concurrencer la gamme Toyota équipée de la technologie Hybrid Synergy Drive (HSD) associant moteur thermique essence et moteur électrique, les constructeurs Ford et Hyundai vont chacun développer des modèles concurrents. Commercialisation attendue dans les prochaines années …
De futures concurrentes pour la Toyota Prius IV
Selon les marchés, la Toyota Prius a été déclinée en différentes carrosseries : berline Prius, monospace 7 places Prius + et berline compacte Prius C. Commercialisée depuis 1997 à plus de 3,5 millions d’exemplaires, le modèle a permis à l’industriel de Nagoya de se placer en pole position des constructeurs de véhicules hybrides. La technologie Hybrid Synergy Drive (HSD) associant un moteur thermique essence à un ou plusieurs moteurs électriques a été adoptée par la division premium Lexus et est aujourd’hui disponible sur 5 modèles ou déclinaisons en France : la citadine Yaris, la berline compacte Auris dans ses versions berline et break Touring Sports, la Prius et la Prius +. Depuis moins de deux ans, cette dernière est également commercialisée avec une motorisation hybride rechargeable dont l’autonomie en mode 100 % électrique est 10 à 15 fois supérieure à la version classique. Pour la quatrième génération de la voiture hybride la plus vendue au monde, la marque aux trois ellipses promet des innovations majeures parmi lesquelles une traction intégrale (en option) et le choix laissé à l’acheteur entre deux technologies de batteries.
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Des modèles hybrides spécifiques chez Ford et Hyundai
Face au succès de la Prius et de sa descendance – une vingtaine de modèles hybride Toyota sont au catalogue mondial –, les concurrents s’organisent. Pour la plupart, ces derniers ont opté pour l’hybridation de véhicules existants, alors même que la Prius avait été conçue dès le départ pour affronter les enjeux de l’électrique (aérodynamisme, intégration des batteries, …). Chez Ford, la berline Mondeo – appelée Fusion outre-Atlantique – et le monospace compact C-Max ont reçu chacun un groupe hybride conventionnel et un groupe hybride rechargeable dont les versions ont été baptisées Energi. Mais face aux normes d’émission de plus en plus restrictives, Ford n’a semble-t-il pas d’autre choix que de développer un véhicule hybride spécifique, un véhicule dont la présentation devrait, selon l’agence Reuters, être faite d’ici la fin 2017. Même son de cloche chez le sud-coréen Hyundai que l’on attendait davantage sur le terrain des véhicules électriques boostés à l’hydrogène (découvrez notre essai du Hyundai ix35 FCEV à hydrogène). Révélées le 19 août dernier dans le magazine américain Auto Guide, les clichés pris par un photographe de l’agence KGP ne laisse pas de doute sur la nature de la motorisation installée sur un mulet Hyundai ix30 : sous le plancher, un câble électrique part du coffre abritant vraisemblablement une batterie et rejoint le moteur avant. Pas de date de commercialisation annoncée chez le sud-coréen. Toujours est-il que ces deux industriels mettront sur le marché des véhicules hybrides spécifiques 20 ans après Toyota et sa première Prius …