Le vélo électrique, un nouveau sport d’hiver ?
Publié le 25 janvier 2017 à 18h00 | Benoît SOLIVELLAS | 2 minutes
Equipé de pneus à clous, le Fat Bike à assistance électrique fait son apparition dans certaines stations de ski
Ski, raquettes, patin à glace, luge, … et bientôt vélo électrique ? Ce sport, déjà populaire à la montagne en été, pourrait bien s’inviter lors de la saison hivernale. Fun, accessible et original, il a tout pour plaire.
Le vélo ne fait généralement pas bon ménage avec la neige et sa pratique se complique encore plus sur des pentes. Sauf si cette bicyclette possède une assistance électrique et un équipement adapté à la poudreuse. L’équipementier Bosch en fait une démonstration assez convaincante.
Un Fat-bike clouté
Avec un vélo de type Fat-bike (cadre renforcé et pneus à section ultra large), un de ses représentants montre le potentiel de ce type d’engin entre deux pistes de ski. Ses pneus, équipés de clous, assurent une bonne adhérence et évitent de trop s’enfoncer dans la poudreuse. Côté motricité, l’assistance électrique est indispensable pour faire évoluer l’engin, même sur le plat. Sans elle, un trajet de 500 mètres s’apparenterait à une montée de col hors catégorie.
Des Watts pour se jouer de tous les terrains
Autre prérequis, l’utilisation d’une assistance sur le pédalier et non dans le moyeu des roues. Cette solution réduit nettement le risque de dérapage lors des accélérations. Pour faire face aux pentes, la puissance du moteur est supérieure à celle d’un VAE classique, elle avoisine généralement les 400 W. La batterie, soigneusement isolée des projections de neige, se recharge de préférence au chaud pour préserver ses cellules du froid.
Vélo à assistance électrique : tous les conseils pour se lancer
Premières stations
Encore réservée à quelques initiés, cette pratique hivernale se développe progressivement. Des stations comme le Val d’Arly Mont Blanc proposent déjà, en hiver, des forfaits de location à la journée de Fat Bike électriques incluant l’accès aux remontées mécaniques. Reste à mettre en œuvre des circuits dédiés, car une cohabitation avec les skieurs n’est certainement pas très prudente.