Les véhicules à hydrogène sont-ils des aspirateurs de particules fines ?
Publié le 05 novembre 2018 à 13h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
Le sud-coréen Hyundai et l’américain Nikola Motor affirment que leurs modèles électriques dotés d’une pile à combustible sont capables de filtrer plus de 99 % des particules fines issues de la combustion de moteurs diesel et essence. Le constructeur de camions à hydrogène avance même qu’il sera le plus grand purificateur d’air aux États-Unis.
Lors des essais presse du Hyundai NEXO qui ont eu lieu à Oslo (Norvège) en juillet dernier, le constructeur communiquait sur la capacité de son SUV à hydrogène de rendre l’air plus respirable dans les quartiers les plus pollués des métropoles européennes.
Comment ? Grâce à un système de filtration qui retient 99,9 % des particules fines (jusqu'à 2,5 PM) contenues dans l'air. Dans le cadre d’un test mené en collaboration avec l’University College London (UCL), le NEXO a assaini 26,9 kg d'air, ce qui représente l'équivalent des inspirations et expirations de 42 personnes adultes pendant une heure.
Particules fines diesel et NOx
Outre-Atlantique, le constructeur Nikola Motor affirme lui aussi que sa future flotte de poids-lourds électriques dopés à l’hydrogène sera le plus grand purificateur d’air des États-Unis. L’entreprise qui vient de quitter son siège de Salt Lake City (Utah) pour Phoenix (Arizona) ambitionne de commercialiser 100 000 exemplaires de son Nikola One.
Nikola One : le poids-lourd électrique ouvre la voie du « zéro émission »
Une flotte qui, si les objectifs commerciaux sont atteints, modifiera aussi en profondeur la carte des émissions de dioxydes d’azote (NOx) émis par les camions diesel. En attendant que son site de production soit opérationnel d’ici deux ans, le concurrent de Tesla sur le marché des poids-lourds à motorisations alternatives a enregistré plus de 30 000 précommandes de son modèle One.