Voiture autonome : Toyota se lance dans la bataille
Publié le 09 mars 2017 à 20h30 | La rédaction | 2 minutes
Le système de conduite intégré à la berline Lexus LS 600h est doté de capacités d’apprentissage
Les annonces concernant les véhicules autonomes pleuvent sur l’ensemble de l’industrie automobile. Chez Toyota, la voiture totalement autonome ne devrait voir le jour que lors de la prochaine décennie. En attendant, cela ne l’empêche pas de dévoiler un concept prometteur basé sur la berline Lexus LS 600h
Lexus LS 600h autonome
Pour Toyota, l’heure est encore au grand questionnement pour développer sa propre voiture complètement autonome. Mais le constructeur japonais vient de faire un grand pas en dévoilant début mars un prototype de Lexus LS 600h. Véritable concentré de technologies, la voiture autonome signée Toyota intègre des dispositifs à balayage laser LIDAR, des capteurs et radars à ultrasons, des caméras et des antennes GPS. Travaillant sur la question depuis 2005, Toyota a déposé son premier brevet de technologie sur la conduite autonome en 2006. Aujourd’hui, la marque est celle qui a déposé le plus de brevets dans ce domaine selon la division propriété intellectuelle de l’agence Thomson Reuters.
Investissement d’un milliard de dollars
Présentée début janvier lors du CES de Las Vegas, la firme aux trois ellipses a mené une véritable opération de communication sur le développement des voitures autonomes. Elle a notamment rappelé, par le biais du Dr Gill Prat qui dirige le Toyota Research Institute, que la mise en place de ce service passera par différentes phases. A l’heure actuelle, aucun constructeur n’est ainsi parvenu à présenter un modèle complètement autonome.
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Dans le jargon, on parle d’autonomie de niveau 5. Un niveau qu’on est encore loin d’atteindre. Pour atteindre le premier de ce niveau, le constructeur mobilise ainsi tous les moyens. Début 2017, ce sont 50 millions de dollars qui ont été alloués à un programme de recherche dédié à l’Intelligence artificielle. Le Toyota Research Institute va investir quant à lui près d’1 milliard de dollars sur la robotique et la conduite autonome.