Tesla Model S : une préparation cosmétique Brabus à Francfort

Publié le 17 septembre 2015 à 14h13 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Si la Tesla Model S siglée Brabus a un look de sportive, elle délivre des performances équivalentes à la Model S de série

Au salon de Francfort, Brabus présente une version préparée de la Tesla Model S. Pour l’occasion, la star des voitures électriques s’offre une discrète retouche esthétique tandis que sa motorisation et son autonomie restent inchangées.
 

Plusieurs préparations sur le marché … peu convaincantes

Créé en 1977, le préparateur allemand Brabus n’est pas le premier à s’attaquer à la berline la plus rapide du monde. L’américain Saleen ou le suisse Mansory ont déjà présenté des versions tunées de la Tesla Model S. Sans vraiment convaincre … A l’occasion du salon de Francfort (du 15 au 27 septembre 2015), Brabus dévoile sa propre création. Dans une livrée exclusive bleu électrique, la Model S s’offre quelques appendices aérodynamiques parmi lesquels un nouveau spoiler avant à lames et un diffuseur arrière. En fibre de carbone, ces derniers sont complétés par de nouvelles jantes alliage de 21 pouces dont le dessin est discutable.

 

Des performances inchangées par rapport à la série

Discrète à l’extérieur, la préparation l’est moins dans l’habitacle où la sellerie a été totalement retravaillée. Au programme : un nouvel habillage cuir-alcantara, deux chargeurs à induction pour smartphones et l’apparition – anecdotique – de deux portes-gobelets chauffants/réfrigérants. Sous le capot, la Tesla Model S P85D ne reçoit aucune préparation. Habitués des smart et autres Mercedes-Benz préparées esthétiquement et mécaniquement, les fans de Brabus seront déçus. Si la Model S façon Brabus dispose d’un look de sportive, elle distillera les mêmes performances qu’une version non préparée. Avec un 0 à 100 km/h abattu en 2,8 secondes et une puissance cumulée de 772 ch, il est vrai que le préparateur pouvait difficilement faire mieux.

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Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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