Rimac C-Two : déjà en rupture de stock malgré un prix de 2,2 millions d’euros
Publié le 09 avril 2018 à 21h00 | La rédaction | 2 minutes
Seconde supercar électrique du croate Rimac, la C-Two facturée au minimum 1,7 million d’euros est déjà en rupture de stock
Avec un ticket d’entrée de 1,7 million d’euros, les 150 exemplaires de la supercar électrique C-Two du croate Rimac, exposé il y a moins d’un mois au salon de Genève, sont déjà en rupture de stock.
Lors de la dernière édition de l'événement helvète, le fabricant de supercar « zéro émission » Rimac, à qui l’on doit notamment la Rimac Concept One devenue tristement célèbre après l’accident impliquant le présentateur de l’émission télévisée The Grand Tour Richard Hammond, présentait un concept inédit lui aussi 100 % électrique. Baptisée C-Two, cette seconde étude du jeune constructeur croate est animée par quatre moteurs électriques qui développent pas moins de 1 915 ch et un couple maximal de 2 300 Nm.
Une cavalerie qui permet à ce second modèle d’avaler le 0 à 100 km/h en seulement 1,85 seconde, pour une vitesse maximale de plus de 400 km/h. Alimenté par batterie d’une capacité de 120 kWh, le véhicule peut parcourir jusqu’à 650 km sur une seule charge. Le bolide dispose par ailleurs d'une monocoque en fibre de carbone ainsi que d'un sous-châssis en carbone limitant le poids à 1950 kg.
500 000 euros en options
Pour ce qui est des technologies embarquées, la Rimac C-Two bénéficie de huit caméras, deux lidars, six radars et douze capteurs ultrasons pour une conduite autonome de niveau 4, ne nécessitant aucune intervention humaine. Produite dans la banlieue de Zagreb, la capitale croate, la C-Two ne sera produite qu’à 150 exemplaires pour un prix de départ de 1,7 million d’euros.
Et même à ce tarif, tous les exemplaires ont déjà tous été vendus. Une information confiée par Kreso Coric, le responsable des ventes de l’entreprise, à l’occasion du Salon Auto de New York. Et le dirigeant d’ajouter que les acheteurs rajoutent en moyenne 500 000 euros d’options destinées à personnaliser leurs véhicules, soit un total de 2,2 millions d’euros. Des clients fortunés qui devront toutefois patienter jusqu’en 2020 avant de recevoir leurs bolides électriques.