Renault ZOE : en panne après avoir branché un gyrophare (Fake)

Publié le 28 mars 2014 à 14h08 | Fabrice SPATH | 2 minutes

Arnaud Montebourg, en décembre 2012, aux côtés d’une Renault ZOE, à la sortie du Conseil des Ministres

HUMEUR DU JOUR – Les détracteurs de la voiture électrique ne savent décidément plus quoi inventer : 25 heures pour relier un Paris-Lyon (France 2), impossibilité de se recharger sur les bornes publiques (M6) et maintenant des Renault ZOE ministérielles qui tombent en panne après avoir branché un gyrophare …


Un scoop ... qui n'en est pas un ! 

Pour vendre leurs « canards », certaines rédactions ne s’embarrassent pas des détails. Ces dernières heures, deux « News » font parler d’elles : le dîner élyséen « dégueulasse » lâché sur le perron de Matignon par Nicole Bricq, la Ministre du Commerce Extérieur, et les Renault ZOE ministérielles qui tombent en carafe après avoir branché un gyrophare.

C’est le Nouvel Observateur dans son édition du jeudi 27 mars qui annonce le scoop : depuis le pic de pollution de la semaine passée, tous les ministres ont reçu pour consigne de se déplacer dans Paris uniquement avec la citadine électrique de la marque au losange. Selon le magazine d’actualités, les chauffeurs, en actionnant le gyrophare, verraient leurs ZOE tomber en panne.


Une Renault ZOE électrique sérigraphiée et équipée pour la Police municipale de la commune de Mondidier, dans la Somme (80) - Crédits : Maxiavenue.com


Electrique ou hybrides ? On y viendra tous ... même les plus sceptiques

Repris par le site du Figaro.fr, cette pertinente actualité n’a pas manqué d’être abondamment commentée : Jeephi dénonce faussement « des voitures neuves pour rouler une heure dans Paris », Eironos ironise « au moins, cette fois, ils ne pourront pas dire qu'ils n'étaient pas "au courant" » et Thierry d’éclairer « n'importe quoi... un gyrophare à leds doit consommer quelque chose comme 1 millième du moteur électrique qui propulse le véhicule ».

Coup de pub pour Renault, problème de compatibilité avec le véhicule, second degré ou propagande anti-électrique ? Chacun choisira. Une chose est certaine : les véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables méritent que l’on s’y intéresse. Pourquoi ? Tout simplement parce que les normes antipollution édictées par la Commission européenne deviendront de plus en plus contraignantes et que, nécessairement, ces mêmes détracteurs devront s’installer à leur volant, tôt ou tard.

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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