Renault Scénic : une motorisation hybride diesel pour 2017 ?

Vendu à plus de 5 millions d’exemplaires, la star des monospaces compacts devrait adopter une motorisation hybride diesel-électrique en 2017. A l’instar du système hybride « low cost » prochainement installé sur la nouvelle Mégane, celui de la quatrième génération de Renault Scénic a pour seule mission de réduire consommations et émissions polluantes.

Une technologie partagée avec la Renault Mégane

Leader européen de la voiture électrique avec sa citadine ZOE et son utilitaire Kangoo Z.E., Renault parie également sur la voiture hybride. Mais alors que la tendance est au « full hybrid » – comprenez une technologie qui offre la possibilité de rouler en mode 100 % électrique sur 2-3 km – et à l’association d’un moteur essence à un bloc électrique, le constructeur de Boulogne-Billancourt opte pour un système « low cost » associé à un bloc diesel. Annoncé en septembre dernier à l’occasion du salon de Francfort, la technologie diesel-électrique conçue par Renault combine ainsi un 4 cylindres diesel à un dispositif de récupération d’énergie cinétique lors des phases de décélération.

 

Une consommation et des émissions de CO2 réduites

Dans un contexte de coût élevé de dépollution des moteurs diesel, le principal avantage réside dans la maîtrise des émissions et consommations. Première à en bénéficier dès 2017, la compacte Renault Mégane « Hybrid Assist » revendique déjà une consommation de 3 l/100 km et des émissions de CO2 équivalentes à 76 g/km. Basée sur la même plateforme CMF C/D que la berline, la quatrième génération du Renault Scénic devrait elle aussi adopter cette technologie à l’horizon 2017. Commercialisé à plus de 5 millions d’exemplaires depuis sa naissance il y a 20 ans, le nouveau monospace compact sera dévoilé au grand public à l’occasion du prochain salon de Genève (du 3 au 13 mars 2016).

Renault : une voiture hybride diesel dès 2017 (officiel) 

HYBRID ASSIST : le système associe un bloc diesel à un petit accumulateur récupérant et alimentant en énergie l’alterno-démarreur. Ce dernier assiste le moteur thermique dans les phases d’accélérations et de reprise tout en récupérant l’énergie cinétique lors des phases de freinage.