Chine, Inde et Brésil : Renault leur réserve un véhicule électrique à très bas coûts
Publié le 03 septembre 2018 à 05h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Renault lancera d’ici 2020 en Chine la version électrique de son petit crossover Kwid
MODELE A VENIR – Première voiture électrique « ultra low cost » de l’Alliance, le Renault Kwid sera commercialisé à l’horizon 2020 en Chine à un prix qui devrait démarrer à 7 300 euros. Un modèle dédié aux marchés émergents mais qui pourrait faire son apparition en Europe sous le label Dacia.
Afin de lutter contre la pollution atmosphérique et tenter de contenir les émissions de CO2, la majorité des pays de la planète travaillent à l’électrification de leurs parcs automobiles. Dès l’an prochain, la Chine mettra en œuvre des quotas de vente destinés à doper les immatriculations de véhicules à faibles émissions polluantes. En Inde, le gouvernement nourrit de grandes ambitions dans le domaine et pourrait devenir la première nation de la région à interdire totalement la vente de véhicules à combustion interne à l’horizon 2030.
Priorité à la baisse des coûts
Pour répondre à cette nouvelle demande, Carlos Ghosn évoquait fin 2017 dans une interview accordée au site Automotive News le développement d’un véhicule électrique à très bas coûts basé sur le crossover urbain Kwid. Quelques mois plus tard, le patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi confiait que l’autonomie des modèles « zéro émission » n’est désormais plus considérée comme un frein à l’achat de ce type de véhicule et que désormais la priorité est donnée à la baisse des coûts.
Un prix d’accès de 7 300 euros
Aujourd’hui, le groupe annonce que le Renault Kwid électrique sera commercialisé en Chine dans les 12 à 18 prochains mois puis rejoindra l’Inde et le Brésil où le modèle est assemblé respectivement depuis 2015 et 2017, devenant ainsi le véhicule électrique le moins cher du catalogue mondial de l’Alliance. Et selon certaines sources locales, le ticket d’entrée du e-Kwid devrait avoisiner les 7 300 euros, batteries incluses.
Si on ignore encore tout de ses spécifications techniques, on sait que le modèle ne sera pas importé en l’état sur le Vieux Continent. Du moins pas avant une mise à niveau de ses équipements de sécurité et vraisemblablement sous la marque Dacia.