Renault : une « nouvelle » voiture électrique pour la Chine

Le constructeur français commercialisera en Chine sa première voiture électrique à l’horizon 2017. Leader sur ce marché en Europe, Renault s’est associé à l’industriel Dongfeng avec qui l’Alliance a déjà lancé la compacte Venucia e30, déclinaison chinoise de la Nissan LEAF.

Une Renault Fluence Z.E. rebadgée Dongfeng

Annoncé l’été dernier, le premier véhicule 100 % électrique de la marque au Losange en Chine fera officiellement ses premiers tours de roue dans le courant de l’année 2017. Associé à l’industriel chinois Dongfeng – également coactionnaire du groupe PSA Peugeot Citroën – via la co-entreprise Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) créée fin 2013, le français produira sur le site de Wuhan (centre du pays) propriété de son partenaire une berline tricorps du segment C. En réalité, il s’agit de la Renault Fluence Z.E. électrique dont la commercialisation a cessé sous nos latitudes en 2014 en raison du faible volume des ventes. Développée avec son partenaire Samsung, la Renault est toujours produite dans l’usine sud-coréenne de Busan et commercialisée dans ce seul pays sous le label Samsung.

Renault-Dongfeng : des crossovers et une voiture électrique

Sur les 8 premiers mois de l’année, près de 84 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été commercialisés en Chine (contre 59 000 en 2014). Un marché en forte croissance qui s’explique notamment par le plafonnement du nombre des immatriculations dans de nombreuses grandes agglomérations avec pour objectif de limiter la congestion et la pollution automobiles. Un dispositif dont sont exemptés les modèles à motorisations dites « alternatives ». Dès 2016, la DRAC commercialisera le Renault Kadjar puis la seconde génération du Renault Koleos. Deux crossovers qui permettront à la firme de Boulogne-Billancourt de doper ses ventes dans l’Empire du Milieu. L’an passé, Renault n’y a ainsi écoulé que 30 000 unités, contre plus de 730 000 pour son confrère PSA Peugeot Citroën.