Voiture électrique : quel recyclage pour les batteries ?

Publié le 07 septembre 2015 à 10h42 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Une Nissan LEAF électrique branchée sur une borne de recharge rapide (crédits : ChargeMap)

Obligatoire depuis 2006 en Europe, la collecte et le recyclage des batteries issues de véhicules hybrides ou électriques prennent de nouvelles formes. Outre sa valorisation, une batterie peut également intégrer un système de stockage stationnaire alimentant en énergie une entreprise, une résidence ou encore une école.

 

Batteries en fin de vie : valorisation complète ou réutilisation ?

Avec la montée en puissance du marché des véhicules à batteries – hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques –, les constructeurs automobiles s’organisent pour collecter, recycler ou réemployer les accumulateurs. Depuis septembre 2011, l’Union européenne leur impose ainsi de recycler au moins 50 % du poids d’une batterie à technologie Nickel Métal Hydrure (hybrides) ou Lithium-Ion (électriques et hybrides rechargeables). En France, la Société Nouvelle d’Affinage des Métaux (SNAM) a noué des partenariats avec de nombreux acteurs de la filière, dont BMW, Volkswagen et Toyota. Ce dernier a par ailleurs récemment communiqué sur un taux de recyclage des batteries supérieur à 91 %.

>>>> découvrez également notre dossier Voitures électriques : les batteries sont-elles recyclées ?

 

Une batterie usagée qui alimente en électricité une maison

Si la valorisation complète d’une batterie Lithium-Ion est pour l’instant difficile et coûteuse, de nouvelles solutions voient le jour. Il en va ainsi de l’accord conclu entre le constructeur Nissan – constructeur de la compacte électrique LEAF et de l’utilitaire/ludospace e-NV200 – et la société Green Charge Networks spécialisée dans le stockage de l’énergie. Moins chers que des batteries neuves, les accumulateurs usagés issus des véhicules électriques Nissan trouvent une seconde vie en intégrant des dispositifs de stockage stationnaire. Equipant des entreprises, des maisons ou encore des écoles, ces solutions ont notamment pour objectifs de compenser les pics de consommation d’électricité et de stocker les énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) produites localement. Depuis l’été dernier, le partenariat est entré dans sa phase opérationnelle aux Etats-Unis.

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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