24 Heures du Mans : les Porsche hybrides victorieuses
Publié le 15 juin 2015 à 09h27 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
La Porsche 919 Hybrid n° 19 pilotée par le trio Nico Hulkenberg, Earl Bamber et Nick Tandy remporte la 84e édition des 24 Heures du Mans
Le constructeur allemand Porsche a remporté la 84e édition des 24 Heures du Mans. Sur le podium, les Porsche 919 Hybrid n° 17 et 19 prennent les deux premières places tandis que l’Audi R18 e-tron Quattro n°7 prend la 3e place. Les Nissan et Toyota se contentent des seconds rôles.
Première victoire pour Porsche au Mans depuis 1998
Quels sont les points communs entre le championnat de Formule 1 électrique (baptisé Formula E), les véhicules à motorisation hybride et les 24 Heures du Mans ? La course à l’efficience énergétique et des pilotes qui concourent dans les deux compétitions (Sébastien Buemi pour e.dams Renault, Nick Heidfeld et Stéphane Sarrazin pour Venturi). La 84e édition des 24 Heures qui s’est déroulée ce week-end sur le prestigieux circuit de la Sarthe a consacré les prototypes hybrides Porsche 919 dans la catégorie reine LMP1. Le doublé Porsche s’est fait au détriment de la marque sœur Audi dont les R18 e-tron Quattro ont connu quelques petits soucis liés notamment au freinage.
Premier véhicule non allemand à la 6e place
Première victoire depuis 1998, la marque de Zuffenhausen a remporté hier dimanche 15 heures sa 17e course des 24 Heures. Le circuit, qui a accueilli plus de 260 000 spectateurs durant le week-end, a vu s’affronter les prototypes hybrides du groupe Volkswagen (Audi et Porsche) qui se sont imposés devant leurs confrères japonais. Les pilotes des Toyota TS040 Hybrid ont connu « une course difficile. Nous n’avions ni la performance, ni la puissance et nous savons que nous devons vraiment progresser » a ainsi déclaré Stéphane Sarrazin, pilote de la Toyota arrivée à la 6e place (et accessoirement 1er véhicule non allemand au classement LMP1).
Le retour de Nissan : l’innovation ne paie pas (encore)
La supériorité de l’écurie Porsche en cette 84e édition occulte le retour du japonais Nissan dans la célèbre course d’endurance. Le constructeur a en effet développé une troisième voie en matière de technologie hybride. Dotés de blocs électriques installés sur le train avant – en complément du groupe thermique du train arrière –, les trois Nissan GT-R LM Nismo engagées n’ont pu rentrer dans les minima aux essais. Disqualifiés, les prototypes ont été « repêchés » par la direction de course qui a fait preuve pour l’occasion d’une grande mansuétude. N’ayant fait que de la figuration durant le week-end, les Nissan n’ont pu s’élancer qu’après les véhicules de catégories inférieures.