Pneus basse consommation : indispensables sur les hybrides et électriques

Les véhicules électriques et hybrides sont équipés dans leur grande majorité de pneus basse consommation à faible ou très faible résistance au roulement. La raison ? Réduire cette résistance lors du roulage afin d’augmenter l’autonomie des premiers et réduire la consommation des seconds. Tous les constructeurs – Renault-Nissan, BMW, Toyota, … – et tous les équipementiers – Michelin, Continental, Goodyear, … – proposent désormais des pneumatiques plus efficients sur ces modèles.

Les pneus responsables de 20 % de la consommation

Pour un automobiliste, il existe différents moyens de réduire la consommation en carburant de son véhicule : adopter un style de conduite coulée proche de l’éco-conduite – ne pas monter dans les tours, anticiper les freinages, ne pas accélérer pied au plancher, réduire l’utilisation de la climatisation, … – et prendre soin des pneumatiques. A eux seuls, les pneus sont responsables de 20 % de la consommation d’un véhicule. Ne pas entretenir ses pneumatiques, c’est donc prendre le risque de surconsommer et de réduire leur durée de vie. Ainsi, un pneu sous-gonflé peut entraîner une surconsommation de l’ordre de 10 % et réduire significativement la tenue de route du véhicule. Les véhicules 100 % électriques et hybrides – association d’un moteur thermique essence ou diesel avec un moteur électrique – sont encore plus sensibles à ces paramètres. C’est la raison pour laquelle les constructeurs ont, dans leur très grande majorité, équipé ces modèles de pneus basse consommation à faible ou très faible résistance au roulement. Sur la citadine électrique Renault ZOE, la monte pneumatique d’origine – des Michelin Energy E-V, plus d'informations ici – conçue par l’équipementier clermontois permet de gagner jusqu’à 6 km d’autonomie par rapport à des pneus conventionnels.

Moins de consommation (hybrides) et plus d’autonomie (électriques)

Mais qu’est-ce que la résistance au roulement ? C’est la force qu’opposent les pneus au déplacement de la voiture. Sous le poids de cette dernière, les pneus se déforment pour épouser la forme de la route et finissent par chauffer. Cette dissipation de chaleur résulte donc de la déformation des matériaux constitutifs du pneu. En utilisation normale, 1 plein de carburant sur 5 est consommé par cette seule résistance au roulement. Pour la réduire, les constructeurs automobiles ainsi que les équipementiers ont planché sur le sujet des pneus basse consommation, sans sacrifier pour autant les exigences de sécurité, de confort ou de tenue de route. Sur une voiture électrique, par définition silencieuse, les pneumatiques se doivent d’émettre moins de décibels et de réduire la résistance afin d’augmenter l’autonomie. Sur la Renault ZOE, les pneus Michelin Energy E-V permettent d’augmenter jusqu’à 6 % l’autonomie totale du véhicule. Sur la Toyota Yaris HSD hybride, les pneus basse consommation à très faible résistance au roulement permettent de gagner quelques décilitres de carburant. Il est généralement admis que ces pneus spécifiques permettent de réduire la consommation d’un véhicule hybride de 0,2 à 0,5l/100 km. Grâce à une formulation spécifique des mélanges de gomme – la silice de dernière génération remplace notamment le noir de carbone –, ces pneus « verts » réduisent en moyenne les émissions de CO2/km de 4 grammes.

Energy Saver chez Michelin, Ecocontact chez Continental, EfficientGrip chez Goodyear, sans compter les nombreux modèles de pneus spécifiques ou produits en petite série – à l’instar de la triplette Citroën C-Zero/Peugeot iOn/Mitsubishi i-MiEV – : à ce jour, la très grande majorité des modèles hybrides et électriques disposent de pneumatiques à faible résistance au roulement. Objectifs : consommer moins d’énergie (électricité ou carburant fossile) sans pour autant compromettre les autres caractéristiques que sont le freinage et l’adhérence sur tous types de sol (humide et sec). Et ce sans être forcément plus cher sur les modèles de grande série …