Norvège : recul de la demande intérieure en produits pétroliers
Publié le 29 mai 2018 à 15h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
La croissance du marché des véhicules électriques a participé au recul de la consommation de carburants essence et gasoil en Norvège
Laboratoire mondial de la voiture électrique, la Norvège a vu sa demande intérieure en produits pétroliers reculer en 2017. Une baisse liée en partie au parc grandissant de véhicules à très faibles émissions polluantes.
Dans un pays où les ventes de modèles électriques et hybrides rechargeables représentent désormais plus de la moitié des immatriculations de voitures neuves, « les ventes de produits pétroliers ont diminué de 2,2 %, bien que certaines catégories (…) comme le mazout lourd et le kérosène ont montré une consommation plus élevée. » Un recul en 2017 après une demande stable en 2014 et deux années consécutives de hausse (1% en 2015 et 3,2 % en 2016) imputable à la croissance du marché des véhicules à batteries (source Forbes).
10 % du parc en circulation
Si le taux de pénétration de ce type de véhicules n’atteint que 10 % du parc et que l’essentiel de la demande est concentré dans le sud du premier producteur et exportateur de brut en Europe, la baisse de la demande en essence sans-plomb et en gasoil est pour partie liée à l’engouement des automobilistes norvégiens pour les motorisations alternatives. L’élargissement de l’offre en concession combiné au maintien des aides à l’achat – des exonérations de taxes – ne feront que renforcer cette tendance dans un pays où le gouvernement a émis l’idée d’interdire la vente de véhicules thermiques dès 2025.