VIDEO – Le véhicule autonome à la conquête de Lyon Confluence
Publié le 03 septembre 2016 à 11h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
Inauguré hier, le parcours de 1,3 km sera desservi par 2 navettes autonomes, à raison d’une rotation toutes les 10 mn
En première mondiale, la ville de Lyon va tester sur une durée d’un an deux navettes électriques et sans chauffeur dans le quartier Confluence. Inaugurés hier, les véhicules autonomes conçus par la société villeurbannaise Navya seront accessibles gratuitement du lundi au vendredi, de 7h30 à 19h.
Expérimentation d’un an
La voiture autonome envahit la capitale des Gaules ! Deux navettes autonomes et électriques pour être plus précis. Complémentaire au tramway TCL entre l’Hôtel de région et la pointe de la Presqu’Ile, le service est une première mondiale. Déjà testées en 2013 sur la colline de la Croix-Rousse, les deux navettes sans chauffeur desserviront 5 arrêts le long de la Saône, à raison d’une rotation toutes les 10 minutes. Accessible gratuitement du lundi au vendredi, de 7h30 à 19h, le service sera testé sur une durée d’un an.
Conception française
Conçues par la société Navya basée à Villeurbanne, les deux navettes autonomes « Arma » peuvent transporter 15 personnes jusqu’à 25 km/h et disposent d’une autonomie oscillant entre 6 et 8 heures. Déjà expérimentés en Suisse ou en Australie, les véhicules électriques coûtent 200 000 euros l’unité et sont équipés de caméras de guidage en stéréovision, de capteurs laser ainsi que d’un GPS. Mais à la différence d’un véhicule 100 % autonome, ces navettes ont été conçues pour réaliser un parcours identique préalablement cartographié.
Navya : la navette autonome et électrique se réinvente (+ vidéo)
Succès à l’export
Créée en 2009 par la PME française Induct, la navette a été primée début 2014 au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, la grand-messe annuelle de l’électronique grand public. Une récompense qui n’aura pas suffi à attirer de nouveaux fonds pour recapitaliser la société qui a été mise en liquidation quelques mois plus tard. Repris par la start-up Navya financée par le fonds Robolution Capital de Bruno Bonnel, ancien patron d’Infogrames, les actifs auront permis d’améliorer les véhicules et de les tester à un moment où le marché est plus réceptif.