Mini : BMW cherche des partenaires pour électrifier ses modèles
Publié le 29 novembre 2017 à 17h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
La filiale britannique Mini devrait à terme devenir le bras armé électrique du groupe BMW
Pour électrifier le catalogue de sa filiale Mini, le groupe BMW cherche des partenaires. Objectif : réduire les coûts mais aussi profiter du savoir-faire de son futur allié pour implanter de grandes batteries dans un espace réduit. A terme, la marque pourrait même devenir le bras armé électrique de l’industriel allemand.
Mini, filiale électrique de BMW ?
En matière d’électrification intégrale d’une gamme de véhicules, le groupe Daimler a été le premier à lancer le sujet avec sa marque Smart. Face aux contraintes liées à la dépollution de ses petites citadines, la maison-mère de Mercedes-Benz avait levé un coin de sa stratégie consistant à ne commercialiser sur le continent nord-américain que des déclinaisons « zéro émission » de ses véhicules. Une orientation qui avait été évoqué par le groupe PSA Peugeot Citroën pour sa nouvelle filiale Opel, en déficit chronique. Aujourd’hui, c’est au tour de BMW de confier que l’ensemble du catalogue Mini pourrait devenir sur le long terme 100 % électrique.
A la recherche de partenaires
Une stratégie qui passera par un premier modèle dont la version de série s’inspirera du concept présenté en septembre dernier au salon de Francfort. Alors que le groupe munichois dispose déjà d’une citadine électrique BMW i3 lancée en 2013, récemment restylée et produite sur le site ultra-moderne de Leipzig, l’industriel allemand cherche des partenaires pour électrifier les modèles de sa filiale britannique. Objectif : réduire le coût du passage à l’électrique de sa marque. Une déclaration faite à l’agence Reuters par Peter Schwarzenbauer, membre du directoire, soulignant que l’entreprise « discute avec de nombreux industriels dans le monde entier, pas seulement en Chine, sur la manière d'électrifier les petites voitures ».
Premier modèle électrique en 2019
Pour le moment, aucun accord n’a été noué et M. Schwarzenbauer a refusé de commenter une éventuelle co-entreprise avec le chinois Great Wall Motors pour produire des modèles Mini dans l’Empire du Milieu. Il a cependant souligné que la conception de petites voitures électriques était difficile, non seulement en raison des coûts financiers, mais aussi des défis techniques pour installer de grosses batteries dans un espace réduit. Attendue pour 2019, la première Mini « zéro émission » offrira une autonomie théorique de 300 km sur une seule charge et sera assemblée sur le site historique d’Oxford, au Royaume-Uni. Elle sera le deuxième modèle électrifié de la marque, le crossover Countryman ayant adopté une double motorisation hybride rechargeable au printemps dernier (lire notre essai).