Mini : la version électrique reprendra-t-elle le groupe de la BMW i3 ? (+ photos)
Publié le 10 février 2018 à 19h00 | La rédaction | 2 minutes
Un an avant sa commercialisation, la version électrique de la Mini Cooper est testée sur routes ouvertes dans des conditions extrêmes (crédits : Autocar)
Quelques mois à peine après sa présentation au salon de Francfort, au mois de septembre dernier, les premiers prototypes de la Mini électrique se dévoilent. Réalisant des tests sur routes ouvertes, ils défient déjà des conditions extrêmes.
Après avoir récemment bénéficié d’un restylage très réussi, la Mini animée par des motorisations essence ou diesel sera rejointe dès l’an prochain par une déclinaison 100 % électrique. Et à terme, la filiale britannique du groupe BMW pourrait devenir une marque entièrement dédiée aux véhicules « zéro émission ». En attendant, la version électrique vient d’être photographiée en plein hiver effectuant ses tests de production. Selon nos confrères du site Autocarà qui l’on doit les clichés-espions, le constructeur a choisi de les effectuer par des températures allant jusqu’à - 30°C. Un procédé qui sert notamment à mettre à l’épreuve la mécanique de la citadine et d’éprouver sa fiabilité dans des conditions considérées comme extrêmes.
Un style au design plus conventionnel
Encore largement camouflée, sa silhouette semble un peu plus sage que le concept présenté au dernier salon de Francfort. Sur les images, on note notamment le retour de poignées conventionnelles, des optiques au dessin simplifié ou des bas de caisse et boucliers moins agressifs. Le prototype ne laisse toutefois aucun doute quant au type de motorisation qui l’anime. L'absence de sortie d'échappement, la calandre bombée et occultée remplaçant la traditionnelle grille sont des éléments typiques d’une chaîne de traction électrique. Une face avant qui semble d’ailleurs assez proche de celle de l'Electric Concept présenté en Allemagne à l’automne.
Une chaîne de traction issue de la BMW i3 ?
Enfin, l’autocollant « Electric Test Vehicle » confirme la présence d’une mécanique « alternative ». Quant à sa motorisation, le mystère reste entier en ce qui concerne sa puissance ainsi que la capacité de la batterie qui l’alimentera. Mais selon les dernières rumeurs, la citadine « zéro émission » devrait reprendre les caractéristiques de la BMW i3. Un modèle mû par un bloc de 170 ch et qui, depuis l’été 2016, bénéficie d’une nouvelle batterie de 33 kWh offrant une autonomie de 200 km en conditions réelles. Mais contrairement à sa cousine germanique, la petite britannique ne devrait pas reprendre le système à prolongateur d’autonomie thermique (REx) qui ajoute 120 km d’autonomie. Au sein du groupe munichois, le deuxième modèle électrique de seconde génération sera incarné par le BMW iX3 qui, lui aussi, réalise ses premiers tests sur routes ouvertes.