Mazda CX-30 : l’hybride léger, en attendant une plus forte dose d’électrique
Publié le 06 mars 2019 à 16h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
NOUVEAUTÉ - Attendu dès l’été prochain en Europe, le nouveau crossover CX-30 du japonais Mazda prend son premier bain de foule au salon de Genève. Le modèle sera disponible avec des moteurs essence équipés d’un système d’hybridation légère qui réduit consommations et émissions.
Reposant sur la dernière mouture de la plateforme SkyActiv, le crossover compact CX-30 vient prendre place entre le CX-3 et le CX-5, l’appellation CX-4 étant occupée par un modèle non commercialisé sur le continent.
Électrification a minima
Concurrent du Nissan Qashqai qui sera décliné dans une variante hybride e-Power avant 2022, le dernier-né de la gamme SUV de Mazda adopte la silhouette des précédentes créations tout en se distinguant par des feux arrière plus horizontaux.
Rejetant toute forme d’électrification nécessitant de recharger la batterie sur une source d’énergie externe (prise de courant ou borne), la firme de Hiroshima souhaite d’abord améliorer son offre existante de moteurs thermiques.
Et quand bien même les ventes de blocs alimentés au gasoil marquent le pas depuis 2016 et les révélations sur le scandale du Dieselgate, le CX-30 sera proposé avec des moteurs diesel SkyActiv.
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Hybridation légère et désactivation des cylindres
Une offre renforcée par des moteurs essence conventionnels mais aussi par l’innovante technologie SkyActiv-X. Un nouveau bloc essence à allumage par compression qui combine le haut rendement du diesel avec les performances et les faibles rejets d’oxydes d’azote d’un moteur essence.
Toutes ces motorisations carburant au sans-plomb seront associées à un système micro-hybride. Baptisé M Hybrid, celui-ci est composé d’un petit moteur électrique et d’une batterie Lithium-Ion 24 Volts de faible capacité destinée à stocker l’énergie cinétique récupérée lors des phases de décélération.
Autre nouveauté : le bloc Skyactiv-G 2.0 améliore la consommation de carburant et les émissions de CO2 en adoptant un système de désactivation des cylindres qui arrête les cylindres 1 et 4 en cas de faible charge, telle qu'une vitesse de croisière constante. Un dispositif qui contribue à réduire de manière significative la résistance mécanique.