Londres : les bus à impériale passent à l’électrique
Publié le 01 juillet 2015 à 10h15 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Boris Johnson, le maire de Londres, posant devant le premier bus à impériale 100 % électrique
Londres va expérimenter 5 bus électriques dès le mois d’octobre 2015. A l’horizon 2020, la capitale britannique souhaite faire l’acquisition de 300 « double deckers » 100 % électriques.
Une ligne 100 % électrique dès l’automne 2015
Après le péage urbain, les vélos en libre-service aux couleurs de la banque Barclays, les bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables, les stations de distribution d’hydrogène, le service d’autopartage électrique récemment lancé par le groupe français Bolloré, le projet de taxis électriques reposant sur des Nissan e-NV200 modifiés, Londres s’apprête à expérimenter 5 bus électriques. Dès le mois d’octobre prochain, Transport for London (TfL) – l’autorité organisatrice des transports sur la capitale – les testera entre les stations Crickewood (nord-ouest) et Victoria.
Un objectif de 300 bus électriques en 2020
Signataire de la charte sur les bus à très faibles émissions rassemblant 24 villes dans le monde, Londres expérimente déjà au sud 8 bus électriques à un seul étage, dont 2 développés par le leader chinois BYD. D’ici à 2020, la capitale ambitionne de faire l’acquisition de 300 bus à impériale 100 % électriques afin de limiter les émissions polluantes sur son territoire. Si Boris Johnson, son très anticonformiste maire, estime que ce test grandeur nature est une première mondiale, The Guardian rappelle à juste titre que la ville de York avait intégré dès 2014 un « double decker » électrifié. Les 5 bus rejoindront donc à l’automne les 1 300 unités équipées d’une double motorisation hybride diesel-électrique déjà en circulation.