Hyundai Kona : le crossover dévoilé, l’électrique confirmé
Publié le 14 juin 2017 à 09h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
Crossover compact, le Kona sera d’abord animé par des motorisations thermiques avant d’accueillir une chaîne de traction électrique offrant 390 km d’autonomie
Troisième SUV de la gamme, le Hyundai Kona vient d’être dévoilé à la presse. L’occasion pour la marque sud-coréenne de confirmer officiellement le lancement courant 2018 d’une variante 100 % électrique dotée d’une autonomie réelle de 390 km sur une seule charge.
SUV électrique avec 390 km d’autonomie
Le premier groupe automobile de Corée du Sud a dévoilé hier son crossover urbain à l’occasion d’un événement réservé aux journalistes. Petit-frère du Tucson et cousin du Kia Soul, le Kona débarquera avec des motorisations essence dès l’été prochain en Europe tandis que les Etats-Unis devront patienter jusqu’au mois de décembre. Si les adeptes du gasoil devront ronger leur frein jusqu’en 2018 – date du lancement du bloc 1,6 l diesel de 115 et 133 ch –, ceux de l’électrique seront comblés l’automne suivant lors de la mise sur le marché européen d’une déclinaison 100 % électrique. Officiellement confirmée hier par l’industriel de Séoul, la variante « zéro émission » offrira une autonomie moyenne de 390 km en conditions réelles d’utilisation (lire par ailleurs notre article Hyundai : son SUV électrique offrira 390 km d’autonomie).
Ambition : devenir numéro 1 asiatique en Europe
Esthétiquement, le Kona affiche un style en nette rupture avec le reste de la production Hyundai, à l’image de la tendance initiée par le Nissan Juke ou, plus récemment, le Toyota C-HR également disponible en version hybride. Moins heureux, le regard à double étage inspiré du concurrent Citroën C3 Aircross. Personnalisable à l’extérieur et dans l’habitacle, le petit crossover est destiné à plaire à une clientèle jeune et connectée. Des clients qui pourront profiter des systèmes Apple Car Play ou Android Auto et, en fonction de la finition, bénéficier d’un écran tactile de 5, 7 ou 8 pouces. Le tout reposant sur une plateforme technique dédiée partagée avec le cousin Kia Stonic qui héritera très vraisemblablement de sa motorisation électrique (lire notre article à ce sujet). Très porteur, la conquête du marché des SUV urbains (segment B) devra permettre à Hyundai de passer en tête des constructeurs asiatiques sur le Vieux Continent à l’horizon 2021.
CONCURRENCE : avec ses 4,16 m de long, le Hyundai Kona devra affronter dans la même catégorie le Renault Captur, le Peugeot 2008 ou encore le Nissan Juke.