Hyundai IONIQ : tous les détails techniques avant Genève (+ vidéo)

Publié le 24 février 2016 à 19h11 | Fabrice SPATH | 3 minutes

Tandis que les versions hybrides reçoivent des liserés bleus, le traitement cuivre et la calandre avant pleine différencie la version électrique

Première voiture entièrement dédiée aux motorisations hybride, hybride rechargeable et électrique, la Hyundai IONIQ sera présentée au prochain salon de Genève. A quelques jours de son ouverture, le constructeur nous livre les caractéristiques techniques de celle qui est la concurrente affichée de la Toyota Prius.

 

Trois motorisations sinon rien

Quelques jours après que sa filiale Kia ait présenté à la presse son nouveau crossover hybride baptisé Niro, Hyundai Motor lève à son tour le voile sur les caractéristiques de sa berline IONIQ. A quelques jours de l’ouverture du salon de Genève (du 3 au 13 mars), les deux constructeurs sud-coréens présentent leurs modèles à motorisations alternatives tout en se gardant de communiquer leurs tarifs dont la primeur devrait être réservée à l’événement helvète. A la fois voiture hybride, voiture hybride rechargeable et voiture électrique, la Hyundai IONIQ est une berline 5 places entièrement dédiée à l’énergie électrique. La première variante est animée par un groupe associant un bloc 4 cylindres 1,6 l GDI (injection directe) essence à un bloc électrique de 43 ch. Piloté par une boîte automatique à double embrayage et à 6 rapports, l’ensemble développe une puissance cumulée de 141 ch et un couple maximal de 265 Nm. Les émissions de CO2 de cette version hybride « conventionnelle » sont contenues à 79 g/ km.

Emissions de CO2 : 79, 32 et 0 grammes par kilomètre

Contrairement à l’hybride classique dont le moteur électrique est alimenté par une batterie Lithium-Polymère d’une capacité de 1,56 kWh, la variante hybride rechargeable de la Hyundai IONIQ intègre une batterie à technologie Lithium-Ion de 8,9 kWh. Autres différences : si les caractéristiques du moteur essence sont conservées, le bloc électrique développe ici une puissance de 61 ch et l’autonomie réelle en mode électrique oscille entre 30 et 40 km (contre 2-3 km pour la première version). Côté émissions de CO2, la Hyundai hybride rechargeable se contente de 32 g/km. Une performance qui lui fait bénéficier en France d’une exonération totale de la taxe sur les véhicules de société (TVS) et d’un bonus « écologique » de 1 000 euros. Enfin, la Hyundai IONIQ Electric est animée par un bloc électrique de 120 ch (88 kW) développant un couple maximal de 295 Nm. Alimenté par une batterie Lithium-Ion de 28 kWh, ce dernier offre une autonomie réelle de 200 km sur une seule charge.

 

Hyundai IONIQ Hybrid

  • motorisation : essence-électrique
  • puissance moteur essence : 105 ch (147 Nm)
  • puissance moteur électrique : 43 ch (170 Nm)
  • puissance totale : 141 ch (265 Nm)
  • type de batterie (capacité) : Lithium-Polymère (1,56 kWh)
  • autonomie électrique : 2 à 3 km
  • temps de charge : /
  • émissions de CO2 : 79 g/km
  • bonus : 750 euros
  • TVS : exonération partielle (8 trimestres)

 


Hyundai IONIQ Plug-in Hybrid

  • motorisation : essence-électrique
  • puissance moteur essence : 105 ch (147 Nm)
  • puissance moteur électrique : 61 ch
  • puissance totale : non communiquée
  • type de batterie (capacité) : Lithium-Ion (8,9 kWh)
  • autonomie électrique : 30 à 40 km
  • temps de charge : 3h30 sur une prise domestique
  • émissions de CO2 : 32 g/km
  • bonus : 1 000 euros
  • TVS : exonération totale (à vie)

 


Hyundai IONIQ Electric

  • motorisation : 100 % électrique
  • puissance moteur électrique : 120 ch
  • type de batterie (capacité) : Lithium-Ion (28 kWh)
  • autonomie électrique : 200 km
  • temps de charge : 12h sur une prise domestique et 6h sur une borne de recharge 7 kW
  • émissions de CO2 : 0 g/km
  • bonus : 6 300 euros
  • TVS : exonération totale (à vie)

Galerie de photos

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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