Guerre commerciale : Tesla forcé de baisser ses prix en Chine

Dans un contexte de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, Tesla est contraint de baisser le prix de ses modèles S et X sur le plus grand marché de voitures électriques au monde. La marque américaine annonce en effet une réduction de 12 à 26 % sur les tarifs des deux modèles.

Les tensions commerciales entre Washington et Pékin causent énormément de préjudice à Tesla qui souhaite protéger ses ventes en Chine. Premier marché pour les voitures électriques au monde, la Chine représente environ la moitié des ventes mondiales des véhicules « zéro émission ». Un marché où Tesla a réussi à doubler son chiffre d’affaires l’an dernier pour atteindre plus de 2 milliards de dollars.

En octobre déjà, le californien avait prévenu que les nouveaux droits de douane pénalisaient ses ventes dans le pays. Après avoir été le premier constructeur à augmenter de 20 % les tarifs de ses véhicules en juillet suite à la décision de la Chine d’imposer un nouveau droit de douane de 25 % sur les voitures américaines, Tesla se voit aujourd’hui contraint de baisser le tarif de la berline Model S et du SUV Model X.

Baisse comprise entre 12 % et 26 %

Dans son communiqué envoyé à l’agence de presse Reuters daté du jeudi 22 novembre dernier, l’entreprise créé en 2003 dans la Silicon Valley a annoncé qu’elle réduira de 12 % à 26 % le prix de ses véhicules électriques dans l’Empire du Milieu. « Nous prenons à notre charge une part significative des droits de douane pour rendre nos voitures plus abordables pour la clientèle chinoise », a déclaré le fondateur du groupe, Elon Musk.

Ainsi, la version d’entrée de gamme de la Model S devrait désormais coûter 782 900 yuan, soit 113 000 dollars, contre 849 900 yuan (122 525 dollars). Quant au Model X, sa variante la plus chère passe de 1,57 million de yuan (227 000 dollars) à environ 1,2 million de yuan (171 000 dollars).

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Rappelons que la société est en train de construire une usine à Shanghai qui, selon elle, produira à terme 500 000 véhicules par an, soit près de cinq fois le nombre assemblé actuellement aux États-Unis. Ce qui devrait lui permettre de vendre des voitures sur le pays sans devoir payer des taxes à l’importation.