Fiabilité : Renault ZOE classée numéro 1 des citadines

Dans son nouvelle enquête intitulée « TOP 100 Fiabilité », l’Automobile Magazine décerne la meilleure note à l’électrique Renault ZOE dans la catégorie « citadines polyvalentes ». Dans celles des monospaces, l’hybride Toyota Prius+ remporte la palme.

Rappels, avaries et témoignages

Très attendu, le classement annuel des 100 modèles les plus vendus en France vient d’être annoncé par nos confrères de l’Automobile Magazine. Publiée dans le numéro du mois de février, l’enquête « TOP 100 Fiabilité » repose sur le nombre de rappels, les avaries observées, les notes techniques internes, les témoignages reçus par la rédaction ou encore l’avis des experts automobiles affiliés à l’ANEA.  Et cette année, l’étude n’est pas particulièrement tendre avec les modèles premiums. A commencer par la catégorie SUV qui cloue au pilori le BMW X3 qui, avec une note 13,5/20, est classé 23e sur 24. Avec une note de 14,5/20, le crossover Dacia Duster fait mieux. Un comble pour un modèle « low cost » mais qui est loin d’être aussi sophistiqué que le X3.

 

Renault ZOE : l’électrique numéro 1

Au rayon des véhicules à motorisations « alternatives », Renault ZOE se classe à la première position dans la catégorie « citadines polyvalentes ». Avec une note de 18,5/20 – ex aequo avec les Mazda 2 et Opel Corsa –, la voiture électrique du Losange lancée au printemps 2013 est récompensée pour sa fiabilité, même si certains de leurs propriétaires ont connu des avaries batteries ou moteur en début de carrière. Une fiabilité qui, associée à un budget entretien très réduit – absence d’huile moteur et de courroie de distribution ou encore remplacement occasionnel des plaquettes de frein en raison du dispositif de récupération d’énergie cinétique au freinage –, en font un modèle économique.

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Toyota Prius+ : l’hybride numéro 1

Economique à l’usage, Renault ZOE profite également de généreuses aides à l’achat parmi lesquelles le bonus « écologique » de 6 000 euros et la prime à la conversion (superbonus) de 4 000 euros supplémentaires (mise à la casse d’un vieux diesel). Un coup de pouce financier dont ne bénéficie plus les modèles hybrides conventionnels (non rechargeables). Ce qui n’a pas empêché la Toyota Prius+ restylée l’an passé de se classer en tête de la catégorie « Monospaces ». En matière de fiabilité, le monospace 7 places à double motorisation hybride essence-électrique obtient la note de 19,5/20, laissant loin derrière la concurrence thermique. Et si l’achat de modèles hybrides n’est plus subventionné, il reste à ces derniers l’avantage de la carte grise à tarif réduit dans de nombreuses régions ainsi que l’exonération partielle (8 trimestres) de la TVS pour les entreprises.