Ferrari : pas d’électrique avant 2025, faute de batterie performante
Publié le 16 décembre 2019 à 12h52 | La rédaction | 2 minutes
Selon le PDG de Ferrari, la première électrique au cheval cabré ne sera pas commercialisée avant 2025
Parmi l’un des rares constructeurs à ne pas encore disposer de modèles entièrement électriques au sein de sa gamme, Ferrari ne prévoit pas d’entrer sur le marché du 100 % électrique avant plusieurs années. Louis Camilleri, Président du groupe, a confirmé aux journalistes qu’il faudra encore attendre jusqu’en 2025 pour que le premier modèle « zéro émission » de la marque puisse voir le jour.
Connu pour ses grosses cylindrées ultras performantes, Ferrari est encore réticent à l’idée de passer à la production de voitures 100 % électriques, contrairement à la grande majorité du secteur. À en croire les propos de Louis Camilleri, le PDG de Ferrari, rapportés par l’agence Reuters, la technologie n’est pas encore prête pour que Ferrari passe au tout-électrique.
Selon lui, la technologie batteries actuelle n’est pas encore à la hauteur des normes de performances élevées de Ferrari, notamment en termes d’autonomie et de temps de charge. « La technologie de la batterie n’est pas encore là où elle devrait être », a déclaré Camilleri aux journalistes. « Il y a encore des problèmes importants en termes d’autonomie, en termes de vitesse de recharge. »
Ouvert aux technologies alternatives
Pour le PDG de l’entreprise, il faudra encore attendre jusqu’en 2025 pour que la marque italienne puisse sortir son premier modèle entièrement électrique. « Nous finirons bien par en créer une, mais ce sera après 2025. Pas à court terme », a souligné l’homme à la tête de la firme de Maranello.
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Rappelons néanmoins que Ferrari souhaite que d’ici 2022, 60 % de ses ventes soient des véhicules animés par des motorisations hybrides. La marque a d’ailleurs déjà présenté sa SF 90 Stradale, sa première voiture hybride rechargeable de série, plus tôt cette année. Le constructeur avait aussi déjà montré son intérêt pour les technologies alternatives, notamment l’hydrogène et les biocarburants. « Nous examinons différents groupes motopropulseurs et essayons de voir ce qui serait le plus efficace (…) pour les voitures Ferrari à l’avenir », a-t-il ainsi déclaré.