VIDEO – Premiers essais de la Chevrolet Bolt aux Etats-Unis

Publié le 14 septembre 2016 à 06h00 | Fabrice SPATH | 3 minutes

Avec ses allures de petit monospace, la Chevrolet Bolt entre pourtant dans la catégorie des citadines

Cousine américaine de l’Opel Ampera-e dont l’autonomie réelle de 380 km vient d’être révélée, la Chevrolet Bolt a été testée la semaine dernière par une poignée de journalistes en Californie. L’occasion de vérifier si l’autonomie annoncée est conforme à la réalité et, pour l’Europe, de fournir un avant-goût de l’Ampera-e officiellement présentée au Mondial de Paris.

 

Une autonomie moyenne de 383 km

Présentée comme la voiture électrique qui fera oublier à son conducteur la peur de la panne d’énergie tout en préservant ses finances, la Chevrolet Bolt sera disponible dans les concessions nord-américaines d’ici la fin d’année. Commercialisée aux alentours de 30 000 dollars (aide fédérale déduite), la Bolt embarque une imposante batterie Lithium-Ion de 66 kWh (60 kWh réellement utilisés) et offre une autonomie de 383 km mesurée par le cycle d’homologation américain EPA proche de la réalité. Trois semaines avant la présentation de l’Opel Ampera-e, son homologue européenne, General Motors a convié la presse américaine à tester sa citadine électrique sur les routes de Californie.

Avec ses allures de petit monospace, la Chevrolet Bolt ne mesure que 4,17 m et entre la catégorie des citadines polyvalentes (ou petite compacte). Un segment sur lequel sa variante européenne affrontera les BMW i3 et Renault ZOE dont l’autonomie moyenne respective est de 200 et 150 km. Avec sa capacité d’accueil de 4 adultes, son vrai siège central sur la banquette arrière et son coffre développant un volume de 381 l, la Bolt est habitable et n’a rien à envier à ses équivalents thermiques. Sous le capot, le bloc électrique de 150 kW / 205 ch offre d’excellentes performances, avec un 0 à 50 km/h exécuté en 3,2 s.

Jusqu’à 465 km d’autonomie en éco-conduite

Pour démontrer l’autonomie réelle de son véhicule électrique, les journalistes ont été invités à parcourir 240 miles (386 km) via la route côtière panoramique Route 1. Le plus souvent limitée à 60-100 km/h, la vitesse des Chevrolet Bolt a atteint les 120 km/h sur la dernière portion réalisée sur voies rapides. Sans charge rapide intermédiaire, les Opel Ampera-e américaines ont rejoint Santa Barbara (sud) depuis Monterrey (nord) sans difficulté aucune. A en croire les nombreux essais publiés, la plupart des véhicules disposaient encore d’une autonomie restante comprise entre 30 et 50 km. En mode éco-conduite, un journaliste aurait même pu parcourir 465 km (380 km réalisés, 85 km restants) sans climatisation.

Opel Ampera-e : la citadine va-t-elle révolutionner le marché ?

L’un des points forts souvent cités par les essayeurs est l’absence de « range anxiety », c’est-à-dire la peur de tomber en panne d’énergie. Si les modèles électriques de Tesla Motors offrent ce sentiment de sécurité, la prestation a un coût (au-delà de 70 000 dollars). Annoncée aux Etats-Unis à un tarif de 30 000 dollars (aide fédérale de 7 500 dollars déduite), la Bolt est bien meilleur marché. En attendant la présentation de la citadine au Blitz lors du prochain Mondial de l’Automobile de Paris (du 1er au 16 octobre 2016), la bataille des chiffres autour de l’autonomie des véhicules électriques ne fait que commencer.

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.



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