En France, la voiture électrique représente désormais 2 % des ventes

LE CHIFFRE DU JOUR - Longtemps stabilisée à 1 % du marché des nouvelles voitures particulières (VP), l’électrique représente désormais 2 % des immatriculations en France. Un chiffre appelé à progresser avec l’élargissement de l’offre en concessions et le durcissement des restrictions de circulation dans les centres-villes.

2 % en janvier, 1,6 % en février et à nouveau 2 % en mars. La tendance se confirme : en France, la voiture électrique gagne en popularité. Après avoir longtemps stagné à environ 1 % des nouvelles immatriculations de voitures neuves dans le pays, elle a progressivement doublé sa part de marché.

La hausse des prix à la pompe, le durcissement de la fiscalité, les coûts d’entretien réduits ou encore la commercialisation de modèles à autonomie étendue sont les principaux facteurs explicatifs de ce succès grandissant. Une tendance appelée à se renforcer avec l’élargissement de l’offre en concessions et le déploiement de stations de charge à haute puissance.

46 % des clients sont des particuliers

En mars, le marché français du VP en recul de 2,4 % (à 225 818 unités) a ainsi enregistré 4 614 nouvelles ventes « zéro émission », un chiffre en progression de 14 % sur un an (données brutes). Selon le baromètre mensuel publié par l’Avere France, 46 % des immatriculations concernent des clients particuliers et 33 % portent sur la citadine Renault ZOE.

L’hybride rechargeable à la traîne

Avec seulement 1 514 mises à la route enregistrées le mois dernier (+ 28 % sur un an), les modèles hybrides rechargeables représentent timidement 0,6 % du marché des VP. Loin derrière les hybrides classiques (3,6 %), le diesel (33,8 %) ou l’essence (59,7 %).